Concept

Tomáš Masaryk

Résumé
vignette|Masaryk et sa fille, Olga, à Tábor, le , lors de son voyage de retour d'exil après l'indépendance de la Tchécoslovaquie. Tomáš Garrigue Masaryk ( à Hodonín – à Lány) est un pédagogue, sociologue, philosophe et homme d'État de la Tchécoslovaquie. Il est le premier président de la République tchécoslovaque, de l'indépendance du pays en 1918 à sa démission en 1935. Il naît en Moravie, alors province de l'Autriche-Hongrie, dans une famille pauvre. Son père, Jozef Maszárik (ou Masarik ou Masaryk) (1823-1907), est slovaque et valet de ferme. Sa mère, Terezie Kropáčková (1813-1887), est dite allemande (selon son fils, elle parlait mieux l'allemand que le tchèque) et est cuisinière dans une famille aisée. Il apprend plusieurs langues dès l'enfance : le slovaque, le tchèque et l'allemand. Il est aussi amené à déménager très souvent. Il vit successivement à Hodonín, Mutěnice, Čejkovice et Čejč. Il passe les examens de l'école élémentaire de Čejkovice et de celle de Hustopeče. Il est envoyé à Vienne pour apprendre le métier de serrurier. L'expérience n'est pas heureuse, et il revient rapidement dans sa famille. La situation financière difficile de sa famille le contraint à retourner dans un apprentissage. Il apprend alors le métier de forgeron. Cette expérience « prolétaire » laisse chez lui une certaine proximité avec ce milieu lorsqu'il devient un homme politique. Masaryk continue à apprendre de nombreuses langues pendant cette période comme l'anglais (qu'il parle avec sa femme et sa fille à la maison), le français, le latin, le grec ancien ou encore des langues slaves comme le polonais et le russe. Dès l'âge de 15 ans, il gagne sa vie en étant précepteur pour les enfants de familles riches. L'une d'entre elles, celle du directeur de la police, Anton Le Monnier, lui paye des études à l'école normale de Brno. Il accompagne cette famille à Vienne en 1869, où il continue ses études dans un lycée viennois. Son baccalauréat en poche (1872), il entre à la faculté de philosophie de l'université de Vienne, où il rencontre Franz Brentano, le nouveau professeur de la faculté de philosophie.
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