Transfert de populationLe transfert de population (ou déplacement de population) est le déplacement d'un grand nombre de personnes d'une région vers une autre, souvent dans le cadre d'une migration forcée imposée par un État ou par une autorité internationale. Dans le cas le plus fréquent, les populations déplacées sont déterminées sur des critères ethniques ou religieux, mais le mouvement peut aussi avoir ses origines dans le développement économique. Le bannissement ou l'exil sont des opérations similaires mais elles s'appliquent par la force à des individus ou des groupes de personnes.
Crimes de guerre du Japon Shōwavignette|Civils chinois enterrés vivants. Les crimes de guerre japonais sont les crimes de guerre qui ont été commis par les Japonais au cours de la période de l’impérialisme japonais, à partir de la fin du jusqu’en 1945, principalement durant la première partie de l'ère Shōwa. D’autres termes, tels que « holocauste asiatique » ou « atrocités de guerre japonaises », sont également utilisés pour désigner cette période.
Expatriévignette|234x234px Un expatrié est un individu résidant dans un autre pays que le sien (sa patrie). Le mot vient des mots grecs exo (« en dehors de ») et patrida (« le pays »). Dans le langage courant, il sert généralement à désigner des professionnels hautement qualifiés s'établissant à l'étranger pour des raisons professionnelles. Le terme a également une connotation raciale dans le sens où il sert à désigner les populations blanches vivant dans un pays étranger quand les populations de couleur vivant dans un pays étranger sont appelées .
Réfugiéthumb|Une réfugiée vietnamienne dans un camp en Malaisie, 1980. thumb|Camp de réfugiés à Beyrouth, entre 1920 et 1925. thumb|Camp de réfugiés de Um Piam en Thaïlande (2009) Un réfugié – au sens de la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés – est une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle ; qui craint avec raison d’être persécutée du fait de son appartenance communautaire, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques ; et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de ladite crainte.
Loi du retourvignette|Tampon dans un passeport délivrant au titulaire juif la citoyenneté israélienne en application de la loi du retour La loi du retour (חוֹק השְבוּת, Khoq Ha-Shvout), votée le par la Knesset, garantit à tout Juif (ainsi qu'à son éventuelle famille non juive) le droit d'immigrer en Israël. Un visa d’immigrant sera délivré à tout Juif qui aura exprimé le désir de s’établir en Israël, à moins que le ministre de l’Intérieur soit convaincu que le candidat mène des activités dirigées contre le peuple juif, risque de porter atteinte à la salubrité publique ou à la sécurité de l’État ou encore a un passé criminel susceptible de mettre en danger le bien-être public.
Migration humainethumb|right|350px|Solde migratoire en 2016 Une migration humaine est un déplacement du lieu de vie d’individus. Les statistiques officielles évaluent entre 185 et 192 millions le nombre de migrants internationaux pour les années 2000, pour les personnes ayant quitté leur pays pour vivre et se fixer dans un autre pays pour au moins un an. Ce nombre augmente de 2 % par an . Il mesure un stock et comprend la migration volontaire et la migration forcée.