Concept

Alain de Lille

Résumé
Alain de Lille, ou Alain de L'Isle (en latin : Alanus ab Insulis), né probablement en 1116 ou 1117 à Lille et mort entre le et le à l'abbaye de Cîteaux, est un théologien français, aussi connu comme poète. De sa vie on sait peu de choses. Il semble avoir enseigné à Paris et il assista au concile du Latran en 1179. Il habita ensuite Montpellier (on l'appelle quelquefois Alanus de Montepessulano), vécut quelque temps hors de la clôture monacale et prit finalement sa retraite à Cîteaux, où il mourut en 1202. De son vivant sa réputation s'étendait très loin et ses connaissances, plus variées que profondes, le firent surnommer Doctor universalis. Parmi ses très nombreuses œuvres, deux poèmes le placent à un rang honorable dans la littérature latine du Moyen Âge : De planctu naturae (les Lamentations de la Nature, vers 1168-1172), qui inspira Jean de Meung pour la deuxième partie du Roman de la rose, est une satire habile des vices de l'humanité. Il créa l'allégorie de la « conjugaison » grammaticale qui devait avoir ses continuations tout au long du Moyen Âge. Anticlaudianus de Antirufino (vers 1182-1183), c'est-à-dire "Réplique à l'In Rufinum de Claudien" : traité sur la morale présenté sous forme d'allégorie, dont la forme rappelle le petit livre de Claudien contre Rufinus, agréablement versifié et d'une latinité relativement pure. Dans ces deux poèmes, le personnage principal est constitué par la Nature. Ces poèmes sont représentatifs des sens que l'on employait pendant tout le Moyen Âge pour l'interprétation des textes : Alain de Lille avertit en effet que son œuvre doit être lue à trois niveaux : pour l’“entendement puéril”, qui poursuit le plaisir, il y aura un sens littéral ; ceux qui veulent profiter de la lecture auront à leur disposition un sens moral ; enfin, une intelligence plus fine trouvera à s’aiguiser sur le sens allégorique. Parmi ses autres œuvres, il faut citer : Alanus super Cantica canticorum etc. qui contient : Alanus super Cantica canticorum de beata Virgine Tractatus in Canticum canticorum Quadragesimale de homine Quoniam homines, vers 1165.
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