Les Asio-Américains, ou Américains asiatiques (Asian American), sont une catégorie du bureau du recensement des États-Unis désignant les Américains des États-Unis originaires d'une partie de l'Asie, à savoir l'Extrême-Orient, l'Asie du Sud-Est et le sous-continent indien). Leur nombre est estimé à ( en y incluant les personnes ayant plusieurs origines), soit 4,8 % de la population totale (ou 5,6 %).
Le terme Asian American fut introduit par des universitaires au début des années 1970, notamment par l'historien Yuji Ichioka, à qui on attribue la popularisation de ce terme. De nos jours, Asian American est le terme accepté dans la plupart des contextes officiels, aux États-unis, qu'il s'agisse des différents niveaux de gouvernement des États-unis ou des recherches académiques étasuniennes. Le terme est souvent raccourci en Asian dans l'usage courant aux États-unis.
Les Asio-Américains sont souvent loués par les conservateurs américains comme étant une , discrète, travailleuse et bien intégrée, ce qui pourrait aussi être une façon de nier les discriminations aux États-Unis ou encore d’opposer les minorités les unes aux autres. Néanmoins, le stéréotype de la réussite économique des Asio-américains est contesté par certaines études. Ainsi, l’analyse du Pew Research Center, publiée en 2018, souligne que ce « groupe » présente des inégalités socio-économiques considérables, citant l’exemple des femmes de ménages philippines ou encore des livreurs chinois qui vivent avec moins en moyenne que leurs équivalents hispaniques.
Loi d'exclusion des ChinoisLes immigrants chinois sont généralement amenés à effectuer les tâches subalternes les plus pénibles. Manœuvres, ils participaient à la construction des chemins de fer et des ponts, travaillaient dans les mines ou emballaient des cigares. Ils étaient payés moins que les Blancs et devaient acquitter une taxe spéciale que les Blancs ne payaient pas. Ils vivaient dans des quartiers réservés appelés Chinatown dans chaque ville.