Concept

Four à réverbère

Résumé
vignette|300px|droite|Principe du four à réverbère. Schéma effectué à partir de la planche XXIV de l'ouvrage Description de l'art de fabriquer des canons de Gaspard Monge (18 pluviôse an 2 : 6 février 1794. Un four à réverbère est un four dont la chaleur est réfléchie (réverbérée) par sa voûte vers une zone de réaction chimique séparée physiquement de celle où se produit la réaction de combustion fournissant l'énergie au système. Dans ce type de four, le combustible (charbon, gaz, fuel, etc.) est brûlé dans une chambre différente de celle des matières à traiter. Ainsi, on limite les contacts directs et les interactions indésirables entre le combustible et les matières à transformer ou à affiner. Ces fours au principe très ancien ont fait l'objet de perfectionnements aux afin d'améliorer notamment les procédés de transformation métallurgique. Une des premières applications est le puddlage de la fonte, procédé essentiel de la première révolution industrielle. Ces fours ont été, et sont utilisés, dans l'industrie métallurgique, la cuisson des céramiques et la chimie. L'utilisation du four à réverbère est liée au besoin de substituer au charbon de bois la houille, abondante et bien meilleur marché. Or les vapeurs sulfureuses qui incommodaient ceux qui utilisaient la houille ont été associées, à juste titre, à la fragilisation du fer par le soufre. Le métallurgiste anglais John Percy, fait remonter l'utilisation du four à réverbère dans la métallurgie à un brevet accordé par Jacques et à Jean Rovenzon en 1613. Celui-ci recupère les droits d'un brevet de Simon Sturtevant, qui avait échoué à concrétiser l'idée : On assure que Rovenzon « pratiqua d'une manière satisfaisante » ce que Sturtevant avait promis et n'avait point tenu ; mais il n'y a pas de preuves à l'appui du fait. Le nouveau breveté avait composé un Traité de métallurgie (Treatise of Metallica), « différent de celui que publia Simon Sturtevant sur son brevet ».
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