Concept

Château de Colditz

Résumé
Le château de Colditz se situe dans la localité de Colditz, à mi-chemin entre Leipzig et Dresde en Saxe. Son origine remonte au , lorsque l'empereur Henri IV permit au margrave Wiprecht de Groitzsch, de construire un château sur la colline dominant la rive gauche de la Mulde. Après qu'il eut abrité un hôpital psychiatrique pendant plus d'un siècle, le régime nazi transforma le château en camp de prisonniers réservé aux officiers alliés (Oflag) pendant la Seconde Guerre mondiale, devenant ainsi l'Oflag IV-C. C'était une forteresse d'où l'évasion était censée être impossible puisque la sécurité était assurée par des gardiens plus nombreux que les prisonniers eux-mêmes. Malgré cela, trente-quatre officiers (treize Français, dix Britanniques, sept Néerlandais, deux Belges, un Polonais, un Canadien et un Indien) sont parvenus à s'évader de Colditz. Ces exploits inspirèrent la série télévisée Colditz diffusée entre 1972 et 1974. Les premiers prisonniers internés à Colditz furent cent quarante officiers polonais en . À la fin de l'année 1940, soixante Polonais, douze Belges, cinquante Français et trente Britanniques, tous officiers, y sont internés. En sont amenés deux cents officiers français, rejoints plus tard par soixante-huit officiers néerlandais le . Fin , on compte deux cent cinquante Français, cent cinquante Polonais, cinquante Britanniques ou membres du Commonwealth, soixante-huit Néerlandais et deux Yougoslaves. En , le haut commandement de la Wehrmacht décide de réserver prioritairement Colditz aux prisonniers britanniques. Les officiers français, polonais et néerlandais sont transférés dans d'autres camps et fin , il ne reste qu'une poignée d'officiers français pour deux cent vingt-huit officiers britanniques ou membres du Commonwealth. Le , le premier prisonnier américain arrive à Colditz, rejoint le par six généraux français. En , 1 200 prisonniers français sont internés à Colditz. Le , le château est libéré par les troupes américaines du 5 corps de la 9 Armée. vignette|droite|150px|Le lieutenant français Alain Le Ray.
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