Les Équisétophytes (Equisetophyta), ou Sphénophytes (Sphenophyta), sont le groupe de plantes ptéridophytes comprenant l'ensemble des prêles. Elles constituent dans les nouvelles classifications la sous-classe des Équisétidées (Equisetidae).
Ces plantes vasculaires sont apparues au Dévonien et formaient une diversité très importante au Carbonifère incluant des formes arborescentes comme le genre Calamites. Seules des formes herbacées ont survécu jusqu'à aujourd'hui et les espèces actuelles sont toutes classées dans la famille des Équisétacées et le genre Equisetum.
En classification phylogénétique (basée, entre autres, sur les caractères génétiques), ce taxon monophylétique, bien que toujours classé comme sous-clade dans le super-clade des Chlorobiontes lato sensu ou « plantes vertes » (Viridiplantae), ne fait plus partie du clade des Trachéobiontes stricto sensu (végétaux vasculaires) mais du clade supérieur où il est classé : les Embryophytes Stomatophytes Polysporangiées Euphyllophytes Moniliformes dans le clade des Sphénophytes (Sphenophyta, qui comprend aussi d’autres genres comme Spaciinodum collinsonii, une espèce rare conservée du Trias de l’Antarctique, et d'autres ordres éteints comme l’espèce Sphenophyllum obovatum du Permien au Kansas, États-Unis). Le caractère vasculaire du végétal n’est donc plus pertinent pour la classification de ce taxon.
En classification taxinomique actuelle, elles forment donc maintenant un embranchement à part entière, séparé même des autres fougères lato sensu (Pteridophyta), mais encore classé directement comme division dans le règne végétal (Plantae). Les fougères stricto sensu sont les autres Polysporangiées Euphyllophytes non Moniliformes (Filicopsida), elles aussi déplacées dans les classifications phylogénétiques et phénétiques actuelles.
Cependant certaines sources de taxinomie moderne indiquent encore que l’embranchement fait partie du sous-règne des Tracheobionta (bien que ce sous-règne ainsi défini sur le caractère morphologique vasculaire soit alors paraphylétique).
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Les Ptéridophytes sont des plantes vasculaires (présentant xylème et phloème) ne produisant ni fleurs ni graines. Ce sont donc des cryptogames vasculaires. Le groupe des Ptéridophytes est très étendu et a été introduit en systématique en tant que division des (parfois sous-division des ) dans le règne végétal (Plantae), au début de la phylogénie phénétique (par comparaison d'un nombre limité d’analogies de caractères morphologiques) dès le , pour distinguer, parmi les cormophytes, les espèces dites plus « archaïques » de l’autre groupement encore plus important des cormophytes dites « évoluées », alors nommées anthophytes (ce deuxième groupement des plantes à graines comprenait les deux groupes des Gymnospermes et des Angiospermes distingués depuis l’Antiquité).
vignette|redresse=1.5|Feuille simple captant la lumière du soleil (cf. Colocasia) vignette|redresse=1.5|Tous les végétaux renferment des pigments photosynthétiques : chlorophylles (pigments verts), caroténoïdes (pigment orangés, bleus et rouges). Les pigments chlorophylliens, de loin les plus abondants, possèdent deux bandes d'absorption (bleu et rouge) dans le spectre lumineux, ce qui se traduit par une valeur maximale de la réflectance autour du vert, d'où la couleur verte des plantes grâce à la présence de lacunes aérifères dont les cavités d'air renvoient ce rayonnement dans toutes les directions.
vignette|Principaux rangs taxinomiques. En systématique, le phylum (au pluriel phyla) est le deuxième niveau dans la classification classique des espèces vivantes, le premier étant le règne. Ce terme est accepté par toutes les disciplines concernées par le monde vivant, comme terme principal ou comme terme de remplacement autorisé. Les mots embranchement et division (ou divisio) sont synonymes mais ne sont utilisés que pour certains règnes, embranchement en zoologie et division ou divisio en botanique.