Résumé
L'ionosphère d'une planète est une couche de son atmosphère caractérisée par une ionisation partielle des gaz. Dans le cas de la Terre, elle se situe entre environ d'altitude et recouvre donc une partie de la mésosphère, toute la thermosphère et une partie de l'exosphère. Le rayonnement ultraviolet solaire qui est à l’origine de l’ionosphère réagit sur une partie des molécules atmosphériques en les amputant d’un électron. Un plasma, qui contient des nombres égaux d’électrons et d’ions positifs, est ainsi créé. L’électron, qui est léger, reçoit une vitesse considérable de façon que le gaz électronique obtient une température élevée (de l’ordre de mille kelvins) bien au-dessus de celle des ions et des neutres. Il faut donc distinguer, en dehors de la température neutre, ces deux températures plasmatiques. Comme il y a plusieurs espèces d’ions, la composition ionique est un autre paramètre intéressant. Avec la densité électronique, qui est de première importance pour la propagation des ondes radio, on a donc quatre paramètres caractérisant le plasma ionosphérique. En 1968, le COSPAR a chargé Karl Rawer (1968 - 1984) de former un comité responsable d’un nouveau projet International Reference Ionosphere (IRI), comparable à la CIRA (COSPAR international référence atmosphere), et qui serait poursuivi ensemble avec l’Union radio-scientifique internationale (URSI). Au cours de ce projet, on a créé un modèle fondé en première ligne sur des expériences effectuées du sol et de l’espace. Ce modèle montre des valeurs médianes mensuelles des quatre paramètres indiqués ci-dessus en fonction de l’altitude, l’heure, la saison et l’activité solaire pour les différentes régions du globe terrestre. En 1999, l’URSI a reconnu l'IRI comme standard international pour l’ionosphère. Au comité, les représentants de tous les continents poursuivent l’évaluation de données nouvelles en vue de l’amélioration du modèle. 1901 : Marconi établit une liaison transatlantique par radio. 1902 : Les ondes électromagnétiques ne se propagent qu'en ligne droite, du moins dans un milieu homogène.
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Cours associés (2)
MATH-351: Advanced numerical analysis
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ENV-340: Fundamentals of satellite positioning
Bases des références géodésiques, principe de mesure utilisé en localisation par satellites et de l'estimation de la qualité de positions GNSS (Global Navigation Satellites Systems).
Concepts associés (49)
Aurore polaire
thumb|Aurore australe en Antarctique. thumb|Aurore australe depuis la navette Discovery. Une aurore polaire, également appelée « aurore boréale » dans l'hémisphère nord et « aurore australe » dans l'hémisphère sud, autrefois « lumières du nord », est un phénomène lumineux atmosphérique caractérisé par des voiles extrêmement colorés dans le ciel nocturne, le vert étant prédominant.
Vent solaire
thumb|Voyager 1 et 2 dans l’héliosphère. Le vent solaire est un flux de particules constituées essentiellement d'ions et d'électrons qui sont éjectés de la haute atmosphère du Soleil. Ce flux varie en vitesse et en température au cours du temps en fonction de l'activité solaire. Pour les étoiles autres que le Soleil, on parle généralement de vent stellaire. Une sonde (mission Genesis) a tenté de recueillir des poussières issues du vent solaire, mais la récupération des échantillons s'est avérée délicate à la suite de l'écrasement sur la Terre de la capsule les contenant.
Champ magnétique terrestre
Le champ magnétique terrestre, aussi appelé bouclier terrestre, est un champ magnétique présent dans un vaste espace autour de la Terre (de manière non uniforme du fait de son interaction avec le vent solaire) ainsi que dans la croûte et le manteau. Il a son origine dans le noyau externe, par un mécanisme de dynamo auto-excitée. Dynamo terrestre Selon les études de John Tarduno de l'université de Rochester (États-Unis), la Terre possédait déjà un champ magnétique il y a 3,45 milliards d'années.
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