Rongorongo est le nom donné à un système de signes gravés sur bois qui pourraient constituer soit une écriture, soit un moyen mnémotechnique pour des récitations de mythes ou de généalogies. Découvertes sur l'île de Pâques en 1864 par le missionnaire Eugène Eyraud, ces inscriptions ont résisté à toutes les tentatives de déchiffrement. Seules trois certitudes émergent de leur étude :
le sens de lecture en « boustrophédon inversé » : les signes sont alignés en longues séquences, une ligne à l'endroit, une ligne à l'envers, et on a pu vérifier qu'il fallait les lire de gauche à droite en partant de la ligne inférieure de chaque tablette ; leur disposition alternativement inversée fait qu'il faut retourner le support à chaque nouvelle ligne ;
des séries de symboles (par exemple : oiseau-pénis-poisson-vulve-humain) se répètent à plusieurs reprises, comme un refrain, ce qui a été rapproché des refrains traditionnels des hymnes généalogiques polynésiens (« les oiseaux ont copulé avec les poissons et ainsi ont été engendrés les premiers hommes ») ;
la présence sur la tablette dite « Mamari » de deux lignes représentant un calendrier lunaire.
Les signes des tablettes présentent l'aspect d'homoncules et d'animaux stylisés, parfois de plantes, souvent de formes géométriques ou fantastiques, et d'objets que l'on a du mal à interpréter. Ces signes sont codés par la norme ISO 15924.
Vingt-six objets en bois portant des inscriptions rongorongo ont été collectés dans la seconde moitié du et sont aujourd'hui conservés dans des musées et des collections particulières. Il s'agit majoritairement de tablettes mais aussi d'un bâton de chef, d'une statuette d'homme-oiseau tangata manu, et deux reimiro (ornement pectoral). La tradition épigraphique les désigne soit par une lettre majuscule soit par un nom descriptif.
À partir du corpus de tablettes et des différents inventaires établis, plusieurs chercheurs et linguistes ont tenté de traduire les textes gravés. Ces travaux de recherche ont eu lieu tout au long du notamment, mettant en œuvre au fur et à mesure des outils d’analyse de plus en plus modernes.
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Rongorongo est le nom donné à un système de signes gravés sur bois qui pourraient constituer soit une écriture, soit un moyen mnémotechnique pour des récitations de mythes ou de généalogies. Découvertes sur l'île de Pâques en 1864 par le missionnaire Eugène Eyraud, ces inscriptions ont résisté à toutes les tentatives de déchiffrement.
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