vignette|Symbole de l'athéisme. Au sens large, l'athéisme est défini comme l'absence ou le refus de toute croyance en quelque divinité que ce soit. Le terme s'oppose donc au théisme, toutefois cette définition ainsi posée ne permet pas de le distinguer clairement de l'agnosticisme, de l'antithéisme et de l'apathéisme avec lesquels il peut être confondu. Ainsi, l'athéisme se définit comme la considération qu'il n'existe aucune notion de divinité plausible, prouvable et donc réelle, ceci tant pour un dieu unique que pour un ensemble de divinités intégrées dans un même mythe. Au sens fort toutefois, l’athéisme désigne l'affirmation d'inexistence d'une divinité. Cette conception de l'athéisme a changé suivant les auteurs et les époques. Qualifiés tour à tour d'apostats, d'hérétiques, de blasphémateurs, de mécréants ou encore d'infidèles (kufr), les athées ont été et sont toujours largement victimes de persécutions et de discriminations, légales ou non, y compris dans des pays développés et laïques. L'athéisme - selon le rapport du International Humanist and Ethical Union (IHEU) de 2013 - reste aujourd'hui passible de la peine de mort dans treize pays du monde. Du grec ancien (littéralement « sans dieu »), qui a donné le terme latin . thumb|upright=1.0|ἄθεοι (átheoi) dans la lettre aux Éphésiens (2,12) attribuée à Paul de Tarse – Papyrus 46 du début du . Dans la Grèce antique, l’adjectif (en grec ancien : , composé du ἀ- privatif + qui veut dire « dieu ») signifie . Le préfixe a- indique une absence de dieu revendiquée en Grèce dès le et prend le sens de « rompre la relation avec les dieux » ou « réfuter les dieux » à la place de l’ancien sens ) (« impie »). (Cicéron, De la nature des dieux : I, i, 2 et XXIII, 63). Le terme est fréquemment utilisé au cours du débat entre les premiers chrétiens et les païens, chaque camp accusant l'autre d'être « atheos » dans le seul sens péjoratif qui existait à l'époque, qui n'est pas celui d'incroyance ou d'hérétique, mais d'impiété ou de vanité.

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thumb|upright=0.85|Statue allégorique de la Foi à Venise. thumb|upright=0.85|Fête de la raison, dessin de 1793. La nature de la foi et de la raison et le conflit éventuel entre les deux sont des sujets de réflexion sur la religion et même en dehors du champ dit « religieux ». Les premiers textes cherchant à les concilier ou à en expliquer l'opposition datent de la pensée médiévale latine des . Les développements ultérieurs peuvent être trouvés, par exemple, dans l'affaire Galilée, ou chez Luther, Descartes, Spinoza et Kant.
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French materialism is the name given to a handful of French 18th-century philosophers during the Age of Enlightenment, many of them clustered around the salon of Baron d'Holbach. Although there are important differences between them, all of them were materialists who believed that the world was made up of a single substance, matter, the motions and properties of which could be used to explain all phenomena. Prominent French materialists of the 18th century include: Julien Offray de La Mettrie Denis Diderot
Acte de foi
Un acte de foi, dans son sens le plus couramment utilisé, est l'acte de croire ou d'accepter quelque chose qui n'est pas fondé sur la raison. droite|vignette| Kierkegaard en 1838 ou 1840 Le concept est communément attribué à Søren Kierkegaard ; cependant, il n'aurait jamais utilisé le terme, car il faisait référence à un saut qualitatif. Un saut de foi selon Kierkegaard implique la circularité dans la mesure où le saut est fait par la foi. David F.
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