thumb|275px|Coupe Warren, scène A
La coupe Warren est une coupe à boire datant de l'empire romain, sur la surface de laquelle sont représentées deux scènes érotiques de nature homosexuelle.
Elle est considérée comme unique en son genre. Son nom provient de son premier propriétaire, le collectionneur et écrivain Edward Perry Warren. Elle est entrée en 1999 dans les collections du British Museum.
Constituée d'argent métal repoussé et ciselé, l'objet est haut de 11 cm et large de 9,9 cm, et possède un pied en argent poli, sur lequel est soudé le récipient.
vignette|upright=1.2|Coupe Warren, scène B.
vignette|upright=1.2| Coupe Warren, vue en pied : scission entre les scènes A et B.
La coupe Warren fut, selon toute vraisemblance, commandée par un riche client romain auprès d'un orfèvre grec, aux cours des vingt premières années du premier siècle de notre ère. Elle présente les traits hellénisants de l'art qui devient à la mode sous Néron mais qu'affectionne toute la dynastie julio-claudienne.
Cette coupe peut se décomposer en cinq parties :
la surface extérieure de la coupe qui présente un bas-relief ;
l'intérieur qui est fait d'une feuille de métal plus épaisse et lisse afin de faciliter le nettoyage ;
le pied en argent massif ;
enfin deux anses qui ont disparu.
Il est probable que certaines parties aient été recouvertes d'or, dont on garde la trace.
La coupe montre des signes d'utilisation répétée sur une longue période. Malgré l'absence des dorures et des anses, elle est dans un excellent état de conservation.
Les Romains utilisaient de tels objets pour alimenter la conversation lors des repas. L'homosexualité n'était pas pour eux un état (et ils ne disposaient pas de mot pour cela) mais un acte très codifié : le citoyen romain devait garder son rôle dominateur durant l'acte qu'il accomplissait uniquement (en théorie) avec des hommes d'un rang inférieur, soit avec un esclave soit avec un prostitué.
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vignette|upright|Bustes de l'empereur romain Hadrien et de son amant Antinoüs, aujourd'hui conservé au British Museum de Londres. vignette|Mosaïque romaine de Suse (en Libye), représentant le mythe de Zeus sous la forme d'un aigle enlevant le garçon Ganymède. L'homosexualité dans la Rome antique regroupe l'ensemble des relations amoureuses, désirs, pratiques sexuelles, entre personnes de même sexe et les représentations, discours et productions artistiques qui y sont associées.
thumb|right|220px|Rapport sexuel hétérosexuel, céramique mésopotamienne 2000 av. J.-C. Les représentations érotiques sont les peintures, sculptures, photographies, œuvres musicales et littéraires qui montrent ou décrivent des scènes à caractère sexuel. On retrouve des représentations érotiques d’actes sexuels dans presque chaque civilisation, qu’elle soit antique ou moderne. Les civilisations les plus anciennes ont souvent associé l’acte sexuel à des forces surnaturelles, et les représentations de celui-ci et la spiritualité étaient souvent intimement liées.
Pederasty in ancient Greece was a socially acknowledged romantic relationship between an older male (the erastes) and a younger male (the eromenos) usually in his teens. It was characteristic of the Archaic and Classical periods. The influence of pederasty on Greek culture of these periods was so prevalent that it has been called "the principal cultural model for free relationships between citizens." Some scholars locate its origin in initiation ritual, particularly rites of passage on Crete, where it was associated with entrance into military life and the religion of Zeus.