vignette|upright|Bustes de l'empereur romain Hadrien et de son amant Antinoüs, aujourd'hui conservé au British Museum de Londres.
vignette|Mosaïque romaine de Suse (en Libye), représentant le mythe de Zeus sous la forme d'un aigle enlevant le garçon Ganymède.
L'homosexualité dans la Rome antique regroupe l'ensemble des relations amoureuses, désirs, pratiques sexuelles, entre personnes de même sexe et les représentations, discours et productions artistiques qui y sont associées. Les Romains n'ont pas de mots qui correspondraient précisément aux catégories d'« homosexuel » et d'« hétérosexuel ». La principale dichotomie de la sexualité romaine antique était « actif/dominant » opposé à « passif/soumis », et les relations sexuelles entre personnes de même sexe étaient perçues et vécues dans ce cadre culturel.
La société romaine était patriarcale, et le citoyen masculin né libre possédait la liberté politique (libertas) et le droit de se gouverner lui-même et de gouverner sa famille (familia). La vertu (virtus) était considérée comme une qualité active par laquelle un homme (vir) se définissait. La mentalité de conquête et le « culte de la virilité » ont façonné les relations entre personnes du même sexe.
Les hommes romains étaient libres d'avoir des relations sexuelles avec d'autres hommes sans que cela soit perçu comme une perte de masculinité ou de statut social, à condition qu'ils jouent le rôle de dominant ou de pénétrateur. Ainsi, les partenaires masculins acceptables étaient les esclaves et les anciens esclaves, les prostitués et les artistes, dont le mode de vie les plaçait dans le domaine social nébuleux de l'infamia, exclus des protections normales accordées à un citoyen même s'ils étaient techniquement libres. Bien que les hommes romains en général semblent avoir préféré les jeunes âgés de 12 à 20 ans comme partenaires sexuels, les relations avec les mineurs masculins nés libres étaient interdites à certaines périodes à Rome.
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thumb|275px|Coupe Warren, scène A La coupe Warren est une coupe à boire datant de l'empire romain, sur la surface de laquelle sont représentées deux scènes érotiques de nature homosexuelle. Elle est considérée comme unique en son genre. Son nom provient de son premier propriétaire, le collectionneur et écrivain Edward Perry Warren. Elle est entrée en 1999 dans les collections du British Museum. Constituée d'argent métal repoussé et ciselé, l'objet est haut de 11 cm et large de 9,9 cm, et possède un pied en argent poli, sur lequel est soudé le récipient.
The social construction of human sexuality and sexual behavior—along with its taboos, regulation, and social and political impact—has had a profound effect on the various cultures of the world since prehistoric times. The work of Swiss jurist Johann Bachofen made a major impact on the study of the history of sexuality. Many authors, notably Lewis Henry Morgan and Friedrich Engels, were influenced by Bachofen, and criticized Bachofen's ideas on the subject, which were almost entirely drawn from a close reading of ancient mythology.
Les preuves de l'homosexualité dans la Grèce antique sont nombreuses. Cette civilisation est souvent citée comme un modèle de tolérance pour l'homosexualité en général. Cependant, un examen détaillé des sources offre une image plus nuancée. thumb|Scène amoureuse lors d'un symposium sur une fresque du tombeau du Plongeur, à Poséidonia, vers 480-470 av. J.-C.. La place accordée à l'homosexualité était différente d'une cité à l'autre. La pédérastie et l'amour entre garçons étaient socialement acceptés et parfois même encouragés.