César PulgarinProf. C. Pulgarin is Chemist from Lausanne University, Master in environmental chemistry from Geneva University, Ph D in synthesis bio-inspired of natural substances from Neuchâtel University. During his education he carried out several industrial trainings.
Since March 1989, he has been working at the EPFL where he is leader of the Advanced Oxidation Processes Group (GPAO) active in the development chemical, photochemical, electrochemical, ultrasonic processes, their coupling between them and with biological systems to degrade chemical and microbiological pollutants in water and air. He has an H index of 40 and he is the world most cited author in 1) TiO2 photo-assisted bacterial inactivation in water and 2) Coupling of photochemical and biological processes for pollutant degradation. He has been involved in ten African, South American and European international research projects. He has been Swiss representative in COST program 540.
Lukas KühnLukas Kühn graduated in biochemistry at the Swiss Federal Institute of Technology in Zürich. He received his PhD in 1979 for a thesis with Jean-Pierre Kraehenbuhl at the University of Lausanne. After postdoctoral work in Lausanne and with Frank Ruddle at Yale University, USA, he became group leader at ISREC in 1984, was promoted senior scientist in 1988 and EPFL Adjunct Professor (professeur titulaire) in June 2008.
Roland LogéRoland Logé is an associate professor at EPFL, with a primary affiliation to the Materials Institute, and a secondary affiliation to the Microengineering Institute.
After graduating in 1994 at UCL (Belgium) in Materials Engineering, he earned a Master of Science in Mechanics in 1995, at UCSB Santa Barbara (USA). He received his PhD at Mines Paristech-CEMEF (France) in 1999, where he specialized in metal forming and associated microstructure evolutions. After a postdoc at Cornell University (USA) between 1999 and 2001, he entered CNRS in France.
In 2008, he was awarded the ALCAN prize from the French Academy of Sciences, together with Yvan Chastel.
In 2009 he became head of the Metallurgy-Structure-Rheology research group at CEMEF.
In 2011, he launched a “Groupement de Recherche” (GDR), funded by CNRS, networking most of the researchers in France involved in recrystallization and grain growth.
In 2013, he became Research Director at CNRS.
In March 2014 he joined EPFL as the head of the Laboratory of Thermomechanical Metallurgy.
Philippe GilletPhilippe GILLET est entré à lEcole normale supérieure de la rue dUlm (Paris) pour y mener des études en sciences de la Terre. En 1983, il obtient un PhD en géophysique à luniversité de Paris VII et rejoint luniversité de Rennes I comme assistant. En 1988, titulaire dun doctorat dEtat, il devient professeur dans cette même université et la quitte en 1992 pour rejoindre Ecole normale supérieure de Lyon.
La formation des chaînes de montagnes, et des Alpes en particuliers, est lobjet de la première partie de sa carrière scientifique. En parallèle, il développe des techniques expérimentales (cellules à enclumes de diamants)qui permettent de simuler en laboratoire les conditions de pression et de température qui règnent au sein des planètes. Lobjectif de ces expériences est de comprendre de quels matériaux sont constituées les profondeurs inatteignables des planètes du système solaire.
En 1997, il commence à travailler sur la matière extraterrestre. Il participe à la description de météorites venant de Mars, de la Lune ou de planètes aujourdhui disparues et explique comment celles-ci ont été expulsées de leur planète dorigine par des chocs titanesques avant darriver sur Terre. Il a aussi participé au programme STARDUST de la NASA et contribué à lidentification de grains de comète ramenés sur Terre après avoir été capturés au voisinage de la comète Wild-II. Ces grains représentent les premiers minéraux de notre système solaire, formés il y a plus de 4,5 milliards dannées. Il a aussi travaillé sur les sujets suivants :
interactions entre bacteries et minéraux;
amorphisation sous pression;
techniques expérimentales: cellule à enclumes de diamant, spectroscopie Raman,diffraction des RX sur source synchrotron, microscopie électronique.
Philippe Gillet a aussi une activité de management de la science et de lenseignement. Il a ainsi dirigé lInstitut National des Sciences de lUnivers du CNRS (France), présidé le synchrotron français SOLEIL, lAgence Nationale de la Recherche française(2007) et lEcole normale supérieure de Lyon. Avant de rejoindre lEPFL il a été le directeur de cabinet du Ministre français de la Recherche et de lEnseignement Supérieur.
Quelques publications :
Ferroir, T., L. Dubrovinsky, A. El Goresy, A. Simionovici, T. Nakamura, and P. Gillet (2010), Carbon polymorphism in shocked meteorites: Evidence for new natural ultrahard phases, Earth and Planetary Science Letters, 290(1-2), 150-154
Barrat J.A., Bohn M., Gillet Ph., Yamaguchi A. (2009) Evidence for K-rich terranes on Vesta from impact spherules. Meteoritics & Planetary Science, 44, 359374.
Brownlee D, Tsou P, Aleon J, et al. (2006) Comet 81P/Wild 2 under a microscope. Science, 314, 1711-1716.
Beck P., Gillet Ph., El Goresy A., and Mostefaoui S. (2005) Timescales of shock processes in chondrites and Martian meteorites. Nature 435, 1071-1074.
Blase X., Gillet Ph., San Miguel A. and Mélinon P. (2004) Exceptional ideal strength of carbon clathrates. Phys. Rev. Lett. 92, 215505-215509.
Gillet Ph. (2002) Application of vibrational spectroscopy to geology. In Handbook of vibrational spectroscopy, Vol. 4 (ed. J. M. Chalmers and P. R. Griffiths), pp. 1-23. John Wiley & Sons.
Gillet Ph., Chen C., Dubrovinsky L., and El Goresy A. (2000) Natural NaAlSi3O8 -hollandite in the shocked Sixiangkou meteorite. Science 287, 1633-1636.
Michel RappazAprès un doctorat en physique du solide (1978) de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), un post-doc à Oak Ridge National Laboratory, Michel Rappaz rejoint l’Institut des matériaux de l’EPFL en 1981. Après un passage de deux ans dans un bureau d’ingénieurs, il revient à l’EPFL en 1984 où il est nommé Professeur titulaire en 1990, puis Professeur ordinaire en 2003. Après sa retraite de l’EPFL en 2015, il est actuellement Professeur émérite et consultant indépendant auprès de divers centres de recherche et industries.
Ses principaux centres d’intérêt sont les transformations de phase et la solidification, en particulier le couplage des aspects macroscopiques de transferts de chaleur et de masse à l’échelle des procédés avec les aspects microscopiques de germination-croissance des microstructures et des défauts. Parmi ses diverses réalisations, on peut mentionner le développement d’Automates Cellulaires couplés avec la méthode d’Eléments Finis (modèle CAFE) pour la prédiction des structures de grains en solidification, le développement de modèles granulaires pour la fissuration à chaud, l’application de la méthode de champ de phase pour la compréhension de diverses microstructures, la découverte de la germination assistée dans certains alliages par des phases quasicrystallines, ainsi que de nombreuses études touchant aussi bien les aspects fondamentaux de formation des structures que des aspects plus appliqués des procédés.
Certains modèles développés dans son laboratoire ont été commercialisés par une spin-off fondée en 1991 (Calcom SA), faisant partie actuellement du groupe français ESI. Michel Rappaz a initié en 1992 un cours annuel de formation continue en solidification, suivi à ce jour par plus de 900 participants venant d’une quarantaine de pays. Il collabore actuellement avec une autre spin-off du laboratoire fondée en 2014, Novamet SàrL.
Michel Rappaz a reçu de nombreux prix et distinctions, en particulier le prix Mathewson de co-auteur (1994) et auteur (1997) de l’American Mineral, Metals and Materials Society (TMS), le prix de la fondation Koerber avec les Profs Y. Bréchet et M. Asbby (1996), la médaille Sainte-Claire Deville (1996) et la Grande Médaille (2011) de la Société Française des Matériaux (SF2M), le prix Bruce Chalmers de la TMS (2002), le prix Mc Donald Memorial Lecture du Canada (2005), la médaille d’or de la Société Européenne des Matériaux (FEMS, 2013) et le prix Brimacombe de la TMS (2015). Il fait partie des “Highly-Cited Authors” de ISI, il est fellow des sociétés ASM, IOP et TMS, et a écrit plus de 200 publications et deux livres.
Cyril CayronMes recherches: J'ai travaillé comme microscopiste/cristallographe/métallurgiste sur des projets très variés comme les aciers pour le nucléaire, les alliages titane et nickel pour l'aéronautique, les interconnections en cuivre pour la microélectronique, les piles à combustible haute et basse température, le silicium photovoltaïque hétérojonction et monolike, les batteries au lithium à base de LiFePO4 et silicium. Derrière la plupart de ces sujets de recherche appliquée se cachent des problèmes de recherche fondamentale comme celui lié aux transformations de phases. J'ai donc été amené à travailler sur ce sujet passionnant et j'ai pu démontrer que les variants cristallographiques générés par des transitions structurales forment une structure algébrique de groupoïde. Ces travaux ont mené au développement du logiciel de reconstruction des grains parents à partir de données EBSD appelé ARPGE et distribué dans plus de 20 pays. En 2013-2015 j'ai proposé un nouveau modèle cristallographique pour les transformations martensitiques fcc-bcc dans les aciers, comme une alternative à la théorie phénoménologique de la transformation martensitique. Ce modèle a été depuis étendu aux transformations fcc-hcp (type cobalt), bcc-hcp (type titane) et bcc-fcc (type laiton), ainsi qu’à differents modes de maclage mécanique dans les métaux fcc et hcp. Ce modèle à sphères dures montre que la transformation implique une «distorsion angulaire», forme plus générale que le cisaillement. Le modèle prévoit la possibilité que le plan d’interface de certaines macles mécaniques ne soit pas un plan invariant. Un tel cas de maclage « exotique » a été observé expérimentalement par EBSD en 2017 dans un monocristal de magnésium pur. Je travaille maintenant à définir de manière algébrique les concepts de variants (orientation, distortion, correspondance), et sur les types de macles mécaniques (I, II, et d'autres oubliés des théoriques classiques). Mon parcours : 2014-maintenant: Collaborateur scientifique à l'EPFL/LMTM, Neuchâtel, Suisse. J'aide le professeur Roland Logé dans ses travaux de recherche sur les liens entre les fortes déformations, les textures, les tailles de grains et les transformations de phases (diffusives et displacives). Je suis en charge de la salle de métallographie et des caractérisations SEM, EDS, EBSD, TEM, HRTEM. Je codirige trois thèses (Annick Baur, Margaux Larcher, Céline Guidoux). Je suis reviewer pour Acta Mater., Scripta Mater., Acta Cryst., J. Appl. Cryst., Mater. Charact., etc. 2000-2014: Ingénieur de recherche et responsable du groupe Nanocaractérisation, CEA/LITEN, Grenoble, France. 2012 : Habilitation à Diriger des Recherches (HDR). 1996-2000: Thèse sur l'étude par microscopie électronique de composites à matrice aluminium. Directeur de thèse Philippe Buffat, CIME, EPFL, Lausanne, Suisse. J'ai pu montrer un lien cristallographique entre différentes phases des alliages 2xxx et 6xxx et proposer pour la première fois une structure complète pour la phase beta prime des nanoprécipités. 1995-1996: Scientifique du contingent, travail sur les écrans électrochromes, COGIDEV, Rueil-Malmaison, France, fondé par M. André Giraud, ancien ministre de la défense et ancien ministre de l’industrie. 1992-1995: Ecole Nationale Supérieure des Mines de Nancy, France
Xile HuXile Hu was born in 1978 in Putian, southeastern China. He entered the Peking University in Beijing in 1996. Besides learning too little chemistry, his biggest regret in the college was not able to correct his southern accent in Mandarin. After graduated from PKU, he went to the United States and began his doctoral studies at the University of California, San Diego. In December 2004, he finished with a Ph.D. in chemistry and some fond memories of the beautiful city of San Diego. He then moved to the Los Angeles area and become a postdoctoral scholar at the California Institute of Technology. There he enjoyed numerous stimulating scientific (and other) discussions with friends and colleagues. He also made plenty of friends outside the campus and was a frequent in many local Chinese restaurants. In 2007, after two pleasant visits to Switzerland, he decided to move across the continent one more time and join the faculty of the École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). He now directs the Laboratory of Inorganic Synthesis and Catalysis and is interested in developing chemistry for synthesis, energy and sustainability.
Wilfried KurzWilfried Kurz a obtenu son diplôme d'ingénieur et son doctorat à la Montanuniversität de Leoben, en Autriche. En 1964, il devient chercheur à l'Institut Battelle à Genève puis, dès 1968, il est le responsable du groupe de métallurgie physique. Nommé professeur à l'EPFL en 1971, il dirige le Laboratoire de métallurgie physique ainsi que le Centre de Traitement des Matériaux par Laser qu'il a créé en 1985. En 1972/73, il participe à la formation de la première section d'études en Science des matériaux en Suisse. Chef du Département des matériaux à deux reprises, il a été président de l'Association Suisse des Matériaux (SVMT) et de la « Federation of European Materials Societies (FEMS) ». Auteur de 4 livres, il a publié quelques 250 articles et brevets, essentiellement orientés vers la science de la formation des microstructures de solidification et des transformations à l'état solide ainsi que vers la science et les technologies des procédés de solidification. Il est « highly cited author », ISI-Thomson Scientific. Le Professeur Kurz est membre correspondant de l'Académie Autrichienne des Sciences. Il a reçu des distinctions des nombreuses sociétés professionnelles: Eisenhuette Oesterreich, The Minerals, Metals & Materials Society (TMS, USA), ASM International, USA, Société Française de Métallurgie et de Matériaux, Deutsche Gesellschaft fuer Materialkunde, Institute of Materials, Minerals and Mining, Londres, Associatione Italiana di Metallurgia, People's Republic of China, Federation of European Materials Societies, et Iron and Steel Institute of Japan.
Quelques publications récentes:
Fundamentals of Solidification, W. Kurz, DJ Fisher, Trans Tech Publ., Switzerland,, 4th revised edition 1998, 305 p
Solidification, H Müller-Krumbhaar, W Kurz, E Brener, in: Phase Transformations in Materials, G Kostorz, ed., Wiley-VCH, 2001, p.81-170
Single-crystal laser deposition of superalloys: Processing-microstructure maps, M Gäumann, C Bezencon, P Canalis, W Kurz, Acta Mater., 49 (2001) 1051-1062
Solidification microstructure processing maps: Theory and application, W Kurz, Adv. Eng. Mater., 3 (2001) 443-452
Dendritic growth, W Kurz, R Trivedi, in: Proc. MC Flemings Symposium on Solidification and Materials Processing, eds R Abbaschian, H Brody, A Mortensen, TMS, Warrendale, PA, 2001, p. 87-99
Massive Transformation and Absolute Stability, M. Lima, W. Kurz, Metall. Mater. Trans. 33A (2002) 2337-2345
Introduction to Materials Science, JP Mercier, G Zambelli, W Kurz, Elsevier, Paris, 2002, 461 p.
Epitaxial deposition of MCrAlY coatings on a Ni-base superalloy by laser cladding, C Bezencon, A Schnell, W Kurz, Scripta Mater. 49 (2003) 705-709
Peritectic Coupled Growth, S Dobler, TS Lo, M Plapp, A Karma, W Kurz, Acta Mater., 52 (2004) 2795-2808
Solidification cracking of superalloy single- and bi-crystals, N Wang, S Mokadem, M Rappaz, W Kurz, Acta Mater., 52 (2004) 3173-3182
Laser Repair of Superalloy Single Crystals with Varying Substrate Orientations, S Mokadem, C Bezencon, A Hauert, A Jacot, W Kurz, Metall. Mater. Trans. 38A (2007) 1500-1510
Plane Front Solidification, W. Kurz, ASM Handbook Vol. 15: Casting, 2008, 293-298
Solidification microstructures and solid-state parallels: Recent developments, future directions, M Asta, C Beckermann, A Karma, W Kurz, R Napolitano , M Plapp, G Purdy, M Rappaz, R Trivedi, Acta Mater., 57 (2009) 941971
Solute Trapping-Free Massive Transformation at Absolute Stability, A. Jacot, M. Sumida, W. Kurz, Acta Mater. 59 (2011) 1716-1724