Concept

Forêt d'Ashdown

Résumé
La forêt d'Ashdown se trouve dans le Sussex de l'Est, en Angleterre. Ce massif du High Weald, d'une superficie ha, se présente comme une lande de bruyère parsemée de pins, de bouleaux et de chênes. C'est le paysage familier des histoires de Winnie l'ourson, imaginées par l'écrivain anglais A. A. Milne. Un débat public est engagé pour son classement en parc national. La forêt d’Ashdown est un vestige de la forêt primaire d’Anderida, devenue le Weald. On y tourne fréquemment des films pour la télévision comme pour le cinéma : ainsi, certaines scènes de la coproduction HBO–BBC intitulée Frères d'armes. La forêt d’Ashdown était réservée aux chasses royales dès le . La palissade de pieux qui en interdisait l'accès délimitait un domaine d'environ , où l'on chassait le cerf et le daim. La forêt était déjà fréquentée par le roi Édouard II d'Angleterre pour la chasse au cerf. L’exploitation du fer a joué aussi un rôle important dans l'histoire de la forêt, dans la mesure où l'on abattait les arbres pour disposer du charbon de bois nécessaire à l'élaboration des métaux. Mais dans les années 1800, les paysans qui vivaient autour de la forêt d’Ashdown avaient pris l'habitude de faire paître leur bétail dans les bois, et récoltaient la fougère, la bruyère et les ajoncs (c'est-à-dire la « litière ») pour le chauffage et la couverture en chaume des maisons et des étables. La jurisprudence s'est constituée à l'occasion de l’Affaire de la forêt d'Ashdown : le 13 octobre 1877, John Miles récoltait de la litière dans la Forêt d’Ashdown pour le compte de son maître, Bernard Hale (avocat, juge de paix, Deputy Lieutenant du Sussex et député d’Ashdown à la Chambre des Communes), lorsque William Pilbeam, un garde forestier au service des comtes De La Warr, lui ordonna de quitter les lieux. Miles refusa d'obtempérer, déclenchant un épisode judiciaire fameux : Reginald Sackville, 7e comte De La Warr, seigneur du manoir de Duddlewell, porta plainte contre Hale et Miles, car il contestait les droits de Hale à exploiter la forêt seigneuriale comme on le faisait des Biens communaux.
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