Le but de ce travail est de montrer que le point de rupture classique d'un estimateur n'est plus adapte dans le contexte de l'estimation du variogramme en geostatistique. Pour cette raison, la notion de point de rupture spatial est introduite et ses proprietes sont etudiees. En particulier, des bornes pour le point de rupture spatial sont exhibees. Elles permettent de montrer qu'asymptotiquement, le point de rupture spatial d'un estimateur du variogramme ne peut pas depasser 25%.
1995