Dans l'Égypte antique, la fête-Sed (heb-sed) était la fête de jubilé célébrée traditionnellement à partir de la trentième année de règne d'un pharaon. Elle fait partie de la tradition pharaonique qui débute avec les premières dynasties (notamment sous ) et perdure au moins jusqu'à la .
vignette|redresse=2|alt=Vue sur des ruines plus ou moins piteuses|Cour de la fête-Sed dans le complexe funéraire de Djéser - - Saqqarah.
Dès les origines de la monarchie pharaonique, la fête-Sed occupe une place importante dans l'iconographie, l'épigraphie et l'architecture. Sous la , les pharaons Den et Qaâ sont connus pour l'avoir célébrée. Au début de la , à Saqqarah, une partie du complexe funéraire de Djéser permet à l'âme du souverain défunt de bénéficier des bienfaits du jubilé. Dans la cour du Heb-Sed se trouve ainsi une estrade, un pavillon royal et les vestiges des chapelles du Sud et du Nord. Ces dernières étaient sans doute destinées à abriter les statues des dieux provinciaux. Sous la , les ruines du temple solaire du roi Niouserrê ont livré des scènes de ce rituel. Nombre des preuves documentaires sont aussi connues pour la . Sous le Moyen Empire, à Karnak, la chapelle blanche de a été édifiée pour y effectuer des rites de substitution sur une statue du roi. Les témoignages les plus nombreux concernent toutefois le Nouvel Empire. Les fêtes jubilaires d' sont connues par les vestiges de son palais de Malqata, par les reliefs du temple d'Amon de Soleb et ceux de la tombe du grand intendant de la reine Tiyi, Khérouef (). Le jubilé précoce d'Akhenaton est renseigné par les blocs épars d'un temple qu'il fit édifier à Karnak. Les jubilés en l'honneur de sont eux aussi largement documentés, telle l'inscription laissée par son fils Khâemouaset à l'occasion de la fête-Sed de la . Le rituel est encore pratiqué sous la pour preuve les scènes du temple jubilaire d' dans le temple de Bastet à Boubastis. Sous la dynastie des Ptolémées le rituel ne semble plus être exécuté car tombé en désuétude.
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vignette|Temple d'Isis à PhilæUn temple de l'Égypte antique est un édifice religieux dédié au culte d'une ou plusieurs divinités en Égypte ancienne. Souvent associé avec un important complexe comprenant des habitations pour les prêtres, des ateliers de production divers, des entrepôts et éventuellement une maison de vie, le temple forme un complexe culturel, économique et agricole d'importance capitale dans l'Égypte ancienne. Ils étaient construits pour le culte officiel des dieux et la commémoration des pharaons dans l'Égypte antique et dans les régions sous contrôle égyptien.
vignette|L'étendue de l'Égypte antique à son apogée territoriale sous la . vignette|Statue de Nebsen et Nebet-Ta, . vignette|gauche|Masque funéraire de Toutânkhamon, l’un des pharaons les plus célèbres de la . La (-1550/-1292) est souvent assimilée à l’apogée de la civilisation égyptienne antique. Elle clôt la longue Deuxième Période intermédiaire et ouvre le Nouvel Empire avec l’expulsion des Hyksôs, peuplade asiatique qui occupe le pays jusqu’à Abydos et dont la capitale est Avaris.
Sémerkhet (« L'ami pensif ») est le nom d'Horus du septième souverain de la pendant la période thinite. Manéthon l'appelle « Sememphès » ou « Semempses » et lui compte 18 ans de règne ; la liste d'Abydos le nomme « Semsou » tandis que le Canon royal de Turin le nommant « Semsem » lui en compte 72 ans. Les documents archéologiques semblent soutenir l'idée que Sémerkhet a eu un règne difficile et certains des premiers archéologues ont même mis en doute la légitimité de la succession de Semerkhet sur le trône égyptien.