Résumé
vignette|350px|La courbe de Phillips aux États-Unis dans les années 1960 L'observation statistique qui illustre une relation empirique négative (c'est-à-dire décroissante) entre le taux de chômage et l'inflation, ou entre le taux de chômage et le taux de croissance des salaires nominaux est en réalité est une reprise de la courbe de Phillips originelle ( démontrant empiriquement la relation inverse entre le taux de chômage et la variation des salaires nominaux ) reprise par Samuelson et Solow. Elle tend à montrer que les négociations salariales mènent à accélérer l'inflation. La courbe de Philips sera reprise et améliorée par Modigliani. La relation entre le taux de chômage et l'inflation n'est plus observée empiriquement aujourd'hui. Le raisonnement explicatif derrière la courbe de Philips se fonde sur une analyse du pouvoir de négociation des salariés. Lorsque les entreprises embauchent, le chômage baisse ; or, cela augmente le pouvoir de négociation des salariés, qui poussent les salaires à la hausse. Or, cela provoque une augmentation des prix (de l'inflation), ce qui réduit relativement le salaire des salariés : le salaire réel chute car les salariés n'obtiennent pas immédiatement d'augmentation de leur salaire. Ainsi, le salaire réel étant plus faible, les entreprises augmentent leurs embauches, ce qui fait à nouveau baisser le chômage. La relation explicative de la courbe de Philips est ainsi basée sur une boucle de rétroaction entre l'augmentation des embauches et l'augmentation des salaires. Elle introduit aussi une explication au niveau de la théorie des salaires : interprétée comme une relation de cause à effet entre la situation du marché de l'emploi en abscisses et la variation des salaires en ordonnées, elle pose que plus l'offre excédentaire de travail est importante (plus le chômage est élevé), plus la croissance des salaires est faible. William Phillips, un économiste néo-zélandais, publie en 1958 un article intitulé , publié dans le journal Economica.
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