Résumé
L'aérospatiale (nom commun féminin singulier) est une discipline scientifique qui rassemble les techniques de l'aéronautique (déplacement dans l'atmosphère, utilisant des avions ou des hélicoptères par exemple) et de l'astronautique (déplacements spatiaux, c'est-à-dire trajets hors atmosphère et interplanétaires, en utilisant des navettes spatiales ainsi que des fusées). Il existe deux catégories dans les tentatives de l'homme aspirant à voler : celles consistant à planer en tombant, c’est-à-dire à se jeter d'un point haut et de planer avant d'atterrir ; celles effectuées avec l'objectif de gagner de la hauteur. Les premières furent nombreuses depuis l'antiquité, et se sont poursuivies un peu partout dans le monde. Les secondes, effectuées par ceux qui ont réussi à décoller de façon autonome, se sont maintenus en l'air et sont revenus se poser de façon plus ou moins contrôlée, sont les plus significatives. En 1010, selon une chronique rédigée par Guillaume de Malmesbury, le moine anglais Eilmer de Malmesbury se serait jeté avec succès d'une tour de l'abbaye de Malmesbury près de la rivière Avon dans le Wiltshire, muni d'ailes rudimentaires, avant de s'écraser plus loin, se brisant les deux jambes. En 1678, un serrurier de Sablé (Maine) nommé Besnier inaugure en France la liste de ceux que l'on a appelé parfois les « sauteurs de tours ». Il s'élance d'un toit avec un appareil comprenant Il est sain et sauf. Toynard, qui relate l'événement dans le Journal des Savants, affirme : La construction en série des ailes du serrurier est alors annoncée. Voir appareil volant de Besnier. Le , Jean-François Boyvin de Bonnetot (1688-1760), marquis de Bacqueville, s'élance à 54 ans du toit de son hôtel quai des Théâtins à Paris (aujourd'hui quai Voltaire). Muni de sortes d'ailes fixées aux bras et aux jambes, il parcourt en vol plané avant de s'écraser, se brisant une cuisse, sur la même rive de la Seine, contre un bateau-lavoir. En 1772, l'abbé Desforges réalise un char volant à ailes battantes, comprenant des plumes d'oiseau, et avec lequel il saute du haut du donjon d'Étampes, se blessant légèrement.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.