vignette|Schéma simplifié de l'homéostasie et de la réponse immunitaire au niveau de la barrière intestinale. Le système immunitaire inné comprend les cellules et les mécanismes permettant la défense immédiate de l'organisme contre les agents infectieux de façon immédiate car elle ne nécessite pas de division cellulaire. Il s'oppose en cela au système immunitaire adaptatif, qui confère une protection plus tardive mais plus durable, et qui nécessite une division cellulaire (lymphocyte B et T).
L'histiocyte, aussi appelé spongiocyte, est un macrophage du tissu conjonctif. C'est une cellule de taille importante faisant partie du système immunitaire et qui dérive de la moelle osseuse. Elle peut se déplacer, avec des mouvements amiboïdes. Au départ, les monocytes immatures passent la barrière moelle/sang. Après un court séjour dans le sang, ils traversent la barrière endothéliale pour migrer dans un organe. Là, ils se différencient en histiocytes qui vont entrer dans la constitution du système réticulo-endothélial.
droite|vignette|220x220px|Pour pouvoir agir, les récepteurs doivent se lier en grand nombre aux anticorps ayant opsonisé un agent pathogène. Ce sont ces liaisons en grand nombre qui permettront aux récepteurs d'envoyer des signaux, et de déclencher selon les cas une phagocytose, la libération de cytokines ou tout autre fonction spécifique au couple récepteur/anticorps.
vignette|A : épidermeB : dermeC : Hypoderme Le derme est un tissu de type conjonctif formant la peau avec l'épiderme. Son épaisseur est variable selon les régions corporelles mais elle peut atteindre un millimètre. On distingue usuellement le derme papillaire jouxté à la jonction dermo-épidermique, le derme réticulaire et le derme profond. Son caractère conjonctif vient de sa composition : macromolécules de type protéique, en particulier fibres de collagène, d'élastine et de fibronectine conférant à la peau souplesse, élasticité et assise ; mucopolysaccharides, sorte de gel dans lequel baignent les macromolécules.
En anatomie, l’épiderme (étymologiquement formé en grec des mots epi, sur et derma, peau) est la couche superficielle de la peau dont la surface est formée de cellules mortes kératinisées qui desquament. Son épaisseur est variable selon les endroits du corps (1mm d'épaisseur pour les paumes des mains). Il est formé d'un tissu épithélial stratifié, kératinisé, pavimenteux, squameux et non vascularisé qui recouvre le derme (conjonctive recouvrant l'hypoderme, tissu profond de la peau).
Les kératinocytes sont des cellules constituant 85 % de la couche superficielle de la peau (épiderme) et des phanères (ongles, cheveux, poils, plumes, écailles). Ils synthétisent la kératine (kératinisation), une protéine fibreuse et insoluble dans l'eau, qui assure à la peau sa propriété d'imperméabilité et de protection extérieure.
vignette|Détail d'un mélanocyte de la couche basale de l'épiderme. vignette|Interprétation des mélanocytes. Gravure d'un livre de colportage anglais du . Le (de mélas : « noir » et kutos : « cellule ») est une cellule qui pigmente la peau, les poils ou les plumes des vertébrés. Les mélanocytes sont des dérivés de la crête neurale. Ils peuvent être situés dans le derme ou dans l'épiderme, ainsi que dans l'œil (iris, rétine), l'oreille interne (cochlée, strie vasculaire), l'épithélium digestif...
vignette|Photographie rapprochée de la peau humaine. vignette|Dermatome (chaque couleur correspond à la partie de la peau innervée par un nerf différent, à partir de la moelle épinière). La peau (, provenant du pellis) est un organe composé de plusieurs couches de tissus. Elle est la première barrière de protection de l’organisme chez les Chordés. C’est l’organe le plus étendu et le plus lourd du corps humain ; chez l’adulte sa surface est d’environ , l’épaisseur varie de .
vignette|Image au microscope électronique d'un neutrophile (jaune, droite) phagocytant anthrax bacilli (orange, gauche). « Phagocyte » (aussi appelé « cellule phagocytaire ») signifie « cellule mangeuse ». On les appelle parfois éboueurs de l'organisme. Les phagocytes ou « cellules phagocytaires », sont en effet des cellules pouvant ingérer et détruire des particules de taille variable (de l'échelle nanométrique à micrométrique), qui sont par exemple des microbes, des cellules altérées, des tissus sanguins ou des particules étrangères à l'organisme.
L'allergie est un phénomène d'exagération pathologique de la réponse immunitaire, en particulier la réaction inflammatoire, face à un antigène généralement étranger à l'organisme . Il s'agit d'une forme d'hypersensibilité. Les traitements consistant à rendre l'organisme tolérant à la substance incriminée sont dits de . Il existe des prédispositions familiales . Ce peut être un facteur aggravant chez certains sujets et fonction des allergies développées.