Concept

Paul Paray

Résumé
Paul Paray est un chef d'orchestre et compositeur français, né le au Tréport (Seine-Inférieure) et mort le à Monte-Carlo. Son père Auguste Paray, graveur sur ivoire, qui remplit aussi les fonctions de maître de chapelle au Tréport (Normandie), l'initie à la musique avant de l’inscrire à la Maîtrise Saint-Evode de la cathédrale de Rouen où il bénéficiera d'une formation approfondie. Il y fait d’excellentes études, sous la direction du maître de chapelle et chanoine Adolphe Bourdon, et de l'organiste Jules Haëlling. Outre le chant, il y pratique le piano, l'orgue, le violoncelle... et les timbales. À quatorze ans, il joue de mémoire tout l'œuvre pour orgue de Jean-Sébastien Bach, et compose un Magnificat pour les jours de fête. À quinze ans, il interprète les symphonies pour orgue de Charles-Marie Widor et de Louis Vierne, et souvent en compagnie de Marcel Dupré, son ami d'enfance, il déchiffre à vue les partitions de César Franck, Anton Bruckner et Max Reger. Bientôt sollicité pour accompagner au piano des artistes lyriques de passage à Rouen, Paul Paray semble destiné à une carrière d'organiste, ou de pianiste-compositeur. Mais Henri Dallier (1849-1934), professeur d’harmonie au Conservatoire de Paris et célèbre organiste de La Madeleine, en vacances au Tréport, remarque les dons du jeune homme et insiste pour que sa famille le lui confie. Il entre au Conservatoire de Paris dans la classe de Xavier Leroux, et suivra les cours de Georges Caussade, Charles Lenepveu, puis de Paul Vidal. En 1924, Paul Paray est adopté par Marguerite Lamoureux (fille de Charles Lamoureux et veuve de Camille Chevillard). Cette période parisienne est propice à diverses compositions : la Pastorale de Noël, une Sérénade et une Sonate pour violon et piano (1908), une audacieuse Fantaisie pour piano et orchestre (1909), une Humoresque pour violon et piano (1910) et plusieurs mélodies dans l'esprit de Berlioz et Fauré. Pour gagner quelques sous et « tâter du métier », Paul Paray est violoncelliste au théâtre Sarah Bernhardt, puis succède à Maurice Yvain, son condisciple, au cabaret Les Quat'Z'Arts, en tant que pianiste accompagnateur (1909-1910).
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