Concept

Politique étrangère du Japon

Résumé
thumb|upright=2|Représentations diplomatiques du Japon. thumb|upright=2|La ZEE du Japon : La politique étrangère du Japon, ou diplomatie japonaise, est la politique menée par le Japon vis-à-vis des autres pays en vue de favoriser ses intérêts géostratégiques, politiques, et économiques. Le pays est membre de l'Organisation des Nations unies depuis 1956 et participe au G4 regroupant les pays visant à obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies. Il fait partie des principales puissances économiques et est membre de l'OMC depuis 1995 mais également du G7, du G20, de l'APEC, de l'ASEAN Plus Trois. Bien que son principal allié soit les États-Unis avec qui il entretient d'étroites relations économiques et militaires, le Japon a également signé un pacte de sécurité avec l'Australie en et avec l'Inde en . Histoire du Japon Le Japon moderne a d'abord mené une politique d'isolation vis-à-vis des nations occidentales avant que celle-ci ne soit stoppée par l'attaque américaine menée en 1853 dans la baie d'Edo. Le Japon est contraint de signer la convention de Kanagawa et de s'ouvrir aux puissances coloniales de l'époque en autorisant leurs navires à se ravitailler dans certains ports de l'archipel puis à faire du commerce. En réaction, l'empereur Meiji lance en 1868 la restauration de Meiji qui vise à transformer le Japon en un pays moderne sur le modèle occidental. Ce mouvement est à l'origine d'un fort courant nationaliste et expansionniste qui va marquer les relations du Japon au sein de son environnement régional. Dès 1894, le Japon s'affirme comme une puissance moderne régionale ; des guerres de conquête se succèdent : 1894-1895 : victoire sur la Chine de la dynastie Qing (conquête de Formose et des îles Pescadores). 1904-1905 : victoire sur l'Empire russe (conquête du sud de Sakhaline et de possessions en Manchourie, occupation de la Corée) 1910 : annexion de la Corée Durant la Première Guerre mondiale, le Japon se positionne dans le camp des Alliés, ce qui lui permet de récupérer les possessions allemandes du Pacifique (Îles Mariannes, Îles Carolines, Îles Marshall), ce qui sera confirmé lors de la Conférence de paix de Paris en 1919.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.