Concept

Jean-Pascal Delamuraz

Résumé
Jean-Pascal Delamuraz, né le à Vevey et mort le à Lausanne, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique. Il est conseiller fédéral de 1984 à 1998. Jean-Pascal Delamuraz obtient une licence en sciences politiques de l'Université de Lausanne en 1960. Il est adjoint du directeur administratif de l'Exposition nationale suisse de 1964 à Lausanne, puis devient secrétaire permanent du Parti radical vaudois en 1965. Il entre au Conseil communal de Lausanne la même année. En 1970, il devient municipal chargé des Travaux publics, puis syndic de Lausanne en 1974. Il siège au Conseil national de 1975 à 1983. Parallèlement, il entre en 1981 au Conseil d'État du canton de Vaud, où il dirige le Département de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce pendant deux ans. Jean-Pascal Delamuraz est élu au Conseil fédéral le ( conseiller fédéral de l'histoire) par 130 voix sur 241, pour remplacer le sortant Georges-André Chevallaz, radical vaudois comme lui. Il y siège jusqu'au . Il est d'abord responsable du Département militaire à partir de 1984. Sous sa direction, l'armée suisse se lance notamment dans l'achat des chars Léopard 2. C'est également durant cette période que le débat au sujet de l'objection de conscience à l'obligation de servir connaît un tournant. En 1986, il reprend le Département de l'économie publique. Le pro-européen fervent qu'il est tente de faire entrer la Suisse dans l'Espace économique européen (EEE), mais le peuple refuse par 50,3 % des électeurs le , notamment sous l'impulsion de Christoph Blocher. Il parvient en revanche à faire ratifier l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1994 (traité de Marrakech) sans qu'un référendum soit déposé. Il est confronté aux nécessités de transformer la politique agricole. Il est président de la Confédération en 1989 et 1996. Fin 1996, alors que le grand public suisse prend conscience d'une polémique concernant le comportement de ses banques durant la Seconde Guerre mondiale à la suite d'actions d'avocats américains (affaire des fonds en déshérence ou affaire des fonds juifs), Jean-Pascal Delamuraz parle de du Congrès juif mondial (WJC), ce qui lui vaut un déluge de critiques dans la presse internationale.
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