Concept

Gauche verte (Pays-Bas)

Résumé
La Gauche verte (GroenLinks, abrégé en GL) est un parti politique néerlandais. Il défend une société écologiste, socialement progressiste et tolérante. Le mouvement de jeunesse du parti est DWARS. Le parti cohabite avec Les Verts, qui ont plus une vocation régionale. La Gauche verte est créée le , de la fusion du Parti communiste des Pays-Bas (CPN), du Parti politique des radicaux (PPR, gauche chrétienne), du Parti socialiste pacifiste (PSP) et du Parti populaire évangélique (EVP). Ces quatre partis, situés à la gauche du Parti travailliste, sont alors surnommés « la petite gauche ». Lors des élections de 1972, ils obtiennent séparément encore un total de 16 sièges, avant de chuter à six sièges en 1977. À partir de ce moment-là, certains militants commencent à plaider pour une coopération entre ces formations. Cette coopération prend forme dans les années 1980, à l'occasion des élections municipales, provinciales et législatives en raison du haut pourcentage de votes nécessaire pour obtenir des sièges. En 1984, le PPR, le CPN et le PSP forment l'Accord progressiste vert (Groen Progressief Akkoord) qui présente une liste commune pour les élections européennes. Ils gagnent un siège, occupé successivement par le PSP et le PPR. Les membres de ces partis se retrouvent également dans les mouvements de protestation extraparlementaires contre l'énergie nucléaire et les armes nucléaires. Plus de 80 % des membres du PSP, du CPN et du PPR adhèrent aux manifestations de masse contre le nucléaire en 1981 et 1983. La coopération entre ces partis et les changements idéologiques qui l'accompagnent, conduisent à des dissensions internes. Le CPN, qui est un mouvement révolutionnaire marxiste-léniniste, se transforme en un parti révolutionnaire. En 1982, une partie de ses membres fait sécession pour fonder la Ligue des communistes aux Pays-Bas. Avant les élections de 1986, le CPN et le PPR proposent une coopération électorale au PSP. Cela provoque une crise au sein de ce parti. Son président, Fred van der Spek, opposé à cette coopération, est alors remplacé par Andrée van Es.
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