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Un système de validation par preuve de travail (en anglais : proof of work, PoW) est, en informatique, un protocole permettant de repousser, sur un environnement client-serveur, des attaques par déni de service ou d'autres abus de service tels que les spams. Ce système de preuve de travail est utilisé dans des cadres beaucoup plus complexes, pour la validation des transactions de la blockchain de certaines crypto-monnaies comme le Bitcoin. Cette vérification par les mineurs de bitcoins est récompensée par l'émission de nouveaux bitcoins au bénéfice des vérificateurs. Comme preuve de travail, le serveur requiert du client d'effectuer une petite tâche sous forme d'un calcul par exemple. Le concept a d'abord été envisagé par Cynthia Dwork d'Harvard et Moni Naor de l'Institut Weizmann dans un article de 1993. Le terme « preuve de travail » ou PoW a été formalisé, par la suite, dans un document de 1999 par et Ari Juels. Une caractéristique essentielle du concept de preuve de travail est l'asymétrie du coût de mise en œuvre. En effet, le travail doit être difficilement réalisable pour l'auteur de la requête (appelé aussi le prouveur), alors qu'il est facilement vérifiable par le serveur (appelé aussi le vérificateur). Cette notion est diversement réalisée dans les applications pratiques : ce peut être un temps minimal d’attente avant d'être servi, un , un puzzle à craquer par calcul ou une taxe demandée au requérant (à l'image d'un timbre fiscal pour un service que rend l’administration). La preuve de travail ne doit pas être confondue avec un CAPTCHA, qui exige d'un être humain de démontrer sa capacité à résoudre rapidement un problème sur lequel un ordinateur . Une des premières mises en œuvre de la preuve de travail est Hashcash qui cherche à prévenir le pourriel. Dans ce système, le contenu de chaque e-mail individuel est chiffré, y compris l'adresse du destinataire et la date d'envoi, selon un algorithme ayant un certain coût d'ordinateur pour l'expéditeur.
Tako Boris Fouotsa, Laurane Chloé Angélina Marco, Andrea Basso
Rachid Guerraoui, Jovan Komatovic, Pierre Philippe Civit, Manuel José Ribeiro Vidigueira, Vincent Gramoli, Seth Gilbert
Serge Vaudenay, Bénédikt Minh Dang Tran