Le swatting est un anglicisme désignant un canular téléphonique qui consiste à essayer de piéger des services de police, ou d'urgence, tout en restant anonyme, en leur faisant croire à la nécessité d'une intervention d’urgence, en général chez un particulier, pour lui nuire. Il était à l'origine utilisé dans le milieu du gaming mais il s'est diversifié dans divers secteurs dont les fausses alertes attentats.
Ce phénomène venu des États-Unis tire son nom des unités d'intervention SWAT (les « unités spéciales » des forces de police aux États-Unis), dont les homologues français sont le GIGN et le RAID. Le swatting est apparu dans des communautés de joueurs en ligne, où il a été utilisé comme moyen de vengeance, permettant également d'assister en direct à l'intervention des force de l'ordre. Il diffère du canular en raison de son intention souvent malveillante, et son issue parfois tragique.
L'auteur d'un cas de swatting est régulièrement désigné par le terme de « swatteur ».
vignette|Le SWAT, unité spéciale d'intervention aux États-Unis.
Le swatting est une pratique apparue aux États-Unis, essentiellement dans le milieu du gaming où il est utilisé comme un moyen de vengeance. Elle touche des streamers qui se filment face caméra en jouant, le but du canular est que son auteur et les spectateurs du stream puissent assister en direct à l’intervention des forces de l’ordre. Le terme « swatting » apparaît en 2008, utilisé pour la première fois par le FBI. Aux États-Unis, il est parfois remplacé par l'expression « hoax call » : « canular téléphonique », qui est moins précise.
L’auteur de cet acte fait d’abord des recherches sur sa cible avant de passer à l’acte. Il réunit le maximum d’informations personnelles sur la personne cible, et en particulier le lieu de résidence, pour faire intervenir les forces de l'ordre en les persuadant que celle-ci est en danger ou, de manière plus malveillante et dangereuse, représente un danger.
La loi française est catégorique sur le sujet, qu'elle assimile à un délit, et prévoit des sanctions à l'encontre des auteurs des cas de swatting.