redresse=1.3|vignette|Kyūdōjin pendant un tir.
redresse=1.3|vignette|Concours au temple Sanjusangendo, distance de tir .
Le est un art martial japonais (budō), issu du tir à l'arc guerrier (kyūjutsu).
Cette discipline se singularise de sa contrepartie occidentale par les influences mélangées propres à la culture japonaise : le zen, le confucianisme, mais aussi le taoïsme et le shintoïsme.
Le kyūdō est une des voies martiales japonaises, cherchant le développement de la discipline du corps et du groupe, par la maîtrise des gestes et le respect de l'étiquette . Le pratiquant recherche un mouvement parfait pour pouvoir transcender à la fois l'esprit et le corps. Le principe consiste à percer une feuille de papier servant de cible avec un minimum de tension musculaire et un maximum d'énergie spirituelle, ki. La gestuelle esthétique résulte d'une chorégraphie codifiée. Atteindre précisément la cible est la conséquence de l'équilibre correct d'un corps et d'un esprit disciplinés et harmonisés. Le second pendant de cette discipline est le développement du tir dans un comportement social entre archers, c'est-à-dire l'étiquette : un tir ne se déroule pas sans qu'un archer ne tienne compte du contexte, de l'environnement et des personnes présentes.
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Le mot kyūdō est composé de deux idéogrammes (kanjis) signifiant :
arc
voie
Kyūdō se traduit par « la voie de l'arc ». Comme pour tout mot composé de leur langue, les Japonais se servent de vieux vocables chinois plutôt que de leurs prononciations autochtones. Kyū (arc) est l'ancien vocable chinois, alors que yumi (arc) est le vocable japonais désignant l'arc en général. Son idéogramme est une clé de la composition d'autres idéogrammes (comme un préfixe) et signifie la force. La voie (dō) ici est la même qui se retrouve dans jūdō, kendō, etc. Elle désigne une discipline et un chemin d'accomplissement.
On retrouve des vestiges d'arcs vieux de deux mille ans.
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Le est une technique de tir à l'arc japonaise pratiquée à cheval. L'archer tire des flèches sans pointes (soit sifflantes, soit avec une boule au bout) sur trois cibles de bois. Ce type de tir à l'arc est apparu au début de l'époque de Kamakura. Le shogun Minamoto no Yoritomo s'inquiétait des lacunes de ses samouraïs au tir à l'arc. Il organisa donc le yabusame comme une forme d'entraînement. Aujourd'hui, le yabusame est pratiqué entre autres dans le temple de Tsurugaoka à Kamakura et dans les villes japonaises avec un rituel shinto en automne.
Le kyūjutsu était utilisé sur les champs de bataille bujutsu. L'arc était l'arme symbole du samouraï. Une fois les armes à feu introduites au Japon au , le kyūjutsu a perdu son utilité et a muté pour devenir le kyūdō. vignette|Archer à l'entrainement. vignette|À l'époque de Muromachi. Les origines du tir à l'arc au Japon remonte à la préhistoire comme dans le reste du monde. Les premières images dépeignant l'arc japonais asymétrique date de la période Yayoi.
Le , appelé , est l'arc traditionnel japonais utilisé au kyūdō et yabusame. Le mot japonais yumi se traduit par « arc ». Deux types d'arcs traditionnels coexistent : le grand arc japonais appelé daïkyu et l'arc court appelé hankyu. Le terme yumi est utilisé familièrement pour nommer le daïkyu, le hankyu étant moins connu du grand public. Les deux arcs ont la même silhouette asymétrique. Le yumi a une forme particulière : l'arc est exceptionnellement long, pour sa taille standard et proportionné à l’allonge (yasuka) du tireur.