Staffa, en gaélique écossais Stafa, est une île des Hébrides intérieures en Écosse qui se situe dans la mer des Hébrides et fait partie du Council area d'Argyll and Bute.
Staffa signifie en norse bâtons ou colonnes. Le nom celtique de la grotte sur l'île est An-Ua-Vine signifiant suivant les traductions : la grotte harmonieuse ou la grotte Fingal.
thumb|left|Staffa dans la brume
Staffa est une île écossaise qui se trouve dans l'océan Atlantique, à dix kilomètres de l'île de Mull et à neuf kilomètres de l'île d'Iona.
Elle mesure environ un kilomètre de long sur de large pour une circonférence de presque trois kilomètres.
L'île, bordée de nombreuses falaises, est constituée d'un plateau rocheux herbeux.
thumb|left|Orgues basaltiques
Staffa est une île d'origine volcanique formée à partir d'éruptions survenues millions d'années.
Staffa signifie « île des piliers » ou encore « grotte mélodieuse » en écossais en référence aux nombreuses falaises composées d'orgues basaltiques se jetant dans la mer et formant à certains endroits des grottes sous-marines.
Le sol de l'île est formé d'une couche de basalte qui repose sur les orgues basaltiques, s'appuyant eux-mêmes sur une couche de tuf.
Depuis des millions d'années, l'île est érodée par la pluie et les vagues qui ont dégagé de nombreuses criques et cavernes sous-marines comme la grotte de Fingal.
L'île, tout comme les autres îles écossaises, est une importante halte migratoire pour les macareux entre les mois de mai et de septembre.
L'île est conquise par l'Empire romain en 83.
Elle est ensuite soumise aux raids vikings et aux différentes vagues migratoires du Moyen Âge qui atteignent successivement l'Écosse : Scots, Angles, Saxons, Vikings, etc.
En 1707, l'île devient britannique avec la signature de l'Acte d'Union qui lie le Royaume d'Écosse à celui du Royaume-Uni.
Peu connue jusqu'en 1772, date de la visite du botaniste Joseph Banks qui mit en évidence la beauté sauvage de l'île, elle devient par la suite un destination prisée de célébrités comme la reine Victoria, Jules Verne, Robert Louis Stevenson.