Résumé
Pristina (en albanais : Prishtinë, Prishtina ; en serbe cyrillique : Приштина ; en serbe latin : Priština) est la capitale et la plus grande ville du Kosovo, territoire au statut contesté. Selon le recensement kosovar de 2011, la ville intra muros compte et sa zone métropolitaine intra muros . La ville de Pristina est située près des monts Goljak et à quelques kilomètres au nord des monts Šar et du lac de Badovac. Elle se trouve à proximité de deux villes, Obiliq et Fushë Kosovë. En raison de l'urbanisation, elle s'étend désormais jusqu'à cette dernière. Les deux affluents de l'Ibar qui traversaient la ville, la Vellucha, qui descend des collines de Germia à l'Est et la Pristina, qui coule à l'ouest de la vieille ville, ont été recouverts respectivement dans les années 1950 et à la fin des années 1970, ce qui les a rattachés au réseau d'égouts de la ville. Pristina est donc une ville sans cours d'eau. Elle est alimentée en eau potable grâce au réservoir de Gračanka. Durant l'Antiquité romaine, prospérait Ulpiana, à l'emplacement de Lipljan, à au sud de la ville actuelle. Elle fut par la suite détruite puis reconstruite par l'empereur Justinien . Après la chute de l'Empire romain, Ulpiana fut délaissée pour le site actuel, plus proche des grands axes commerciaux. Pristina se développa rapidement et devint un grand carrefour des Balkans. Le choix de Pristina comme capitale par le roi de Serbie Milutin (1282-1321) et par ses successeurs des dynasties Nemanjić et Branković renforça l'importance de la ville mais cet apogée fut de courte durée, la ville étant occupée brièvement par les Ottomans en 1389 après la bataille de Kosovo Polje puis définitivement conquise en 1454. La longue période ottomane transforma largement la ville par les influences architecturales et sociales turques : afin de marquer son autorité, le sultan Mehmed II ordonna la construction de la mosquée impériale. Ainsi, la plupart des habitants se convertirent à l'islam. Pristina vit paraître en 1685 le premier ouvrage en albanais, le Cuneus Profetarum (le « Groupe des Prophètes »), de Pjetër Bogdani.
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