thumb|Ordre d'exécution des hébertistes publié par le Tribunal révolutionnaire signé de la main de Fouquier-Tinville.
Les hébertistes, appelés les « exagérés » pendant la Révolution française, sont sous la Législative et la Convention principalement des membres du club des Cordeliers, appartenant pour un grand nombre aux rangs de la Montagne à la Convention, à l'administration de la Commune et du Département de Paris, qui étaient en relation avec Jean-Nicolas Pache, Jean-Baptiste Bouchotte ou Jacques-René Hébert qui, lui-même, n'avait pas de parti à proprement parler.
Les hébertistes est un néologisme né du procès des exagérés, dont Hébert est la « vedette », la figure la plus familière aux yeux du public en raison de son journal le Père Duchesne. Dans le contexte violent du début de l'année 1794, les provocations répétées de ceux qui se réunissent aux Cordeliers et dont Hébert est le relais médiatique attirent les foudres du gouvernement révolutionnaire. Le 24 mars 1794, les principaux hébertistes, le général Ronsin, Vincent, l'imprimeur Momoro et Hébert lui-même sont guillotinés sur la place de la Concorde.
vignette|Hébert, Chaumette, Vincent et Gobel sur la charrette les menant à la guillotine. Tableaux historiques de la Révolution française, Paris, BnF, département des estampes, 1802.
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Charles Brunet, Le père Duchesne d’Hébert, Notice historique et bibliographique sur ce journal, publié pendant les années 1790, 1791, 1793 et 1794 : précédée de la vie d’Hébert, son auteur et suivie de l’indication de ses autres ouvrages, Paris, Librairie de France, 1859, lire en ligne.
Paul d'Estrée, Le Père Duchesne. Hébert et la commune de Paris (1792-1794), Paris, Ambert, 1908.
Antoine Hadengue, Les Gardes rouges de l’an II : l’armée révolutionnaire et le parti hébertiste, Paris, Tallandier, 1989
Albert Mathiez, La Vie chère et le mouvement social sous la Terreur, Paris, Armand Colin, 1927. Réédition : Paris, Payot, Vol. 1, Vol. 2, 1973.
Albert Mathiez, La Révolution française, Armand Colin, 1922, réédité en 1978 coll.