Concept

Cult Awareness Network

Résumé
Cult Awareness Network (CAN, Réseau de vigilance sur les sectes) était une association antisectes américaine fondée le , au moment de l'affaire du Temple du Peuple. Cette association a été reprise en 1996 sous la même dénomination, à la suite de sa mise en liquidation judiciaire, par une organisation affiliée à la Scientologie, à l'égard de laquelle le CAN était très critique. Avant ce changement de propriétaire, le CAN (ancien CAN) fournissait des informations sur les groupes qu'il considérait être des sectes, ainsi que des sessions très controversées de deprogramming pour leurs adhérents. Le CAN actuel (nouveau CAN) est présenté par ses membres comme un organisme d'information sur les nouveaux mouvements religieux alors que ses détracteurs le présentent comme une association d'apologistes des sectes au service de la Scientologie. De 1978 à 1996, le CAN était très critique de la Scientologie, ainsi que de Landmark Education (les deux groupes au sujet desquels l'association aurait reçu le plus grand nombre d'appels) et d'autres nouveaux mouvements religieux que l'association considérait comme potentiellement dangereux (comme l'Église de l'Unification et les Enfants de Dieu). Cynthia Kisser, qui dirigeait alors l'association, désignait ces groupes comme des « sectes destructrices ». Les mouvements visés par les critiques de l'ancien CAN s'organisèrent alors pour se défendre de ces accusations. C'est ce combat juridique qui a conduit le CAN à la faillite à la suite d'un procès où l'association fut reconnue coupable d'avoir violé les droits de Jason Scott, un Pentecôtiste qui avait subi une session forcée de deprogramming par Rick Ross, un des consultants de l'association. Le CAN fut condamné à payer un peu plus d'1 million de dollars, une somme très élevée qui aurait eu pour objectif de mettre un terme aux sessions de deprogramming aux États-Unis, la cour ayant estimé que les membres de l’association n’avaient pas su reconnaître la gravité de leurs actes dans le cadre du deprogramming et n’avaient fait que se présenter comme des victimes de leurs accusateurs.
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