Concept

Daniel-Henry Kahnweiler

Résumé
Daniel-Henry Kahnweiler, né le à Mannheim en Allemagne et mort le à Paris, est un écrivain, collectionneur et marchand d'art allemand, naturalisé français en 1937, promoteur du mouvement cubiste dans les années 1910 et 1920. Fils de bourgeois aisés, Daniel-Henry Kahnweiler grandit à Stuttgart, où au contact de son grand-oncle, Joseph Goldscheider, il est initié, lors de longues promenades, à la musique, et à la peinture, l'incitant à fréquenter les musées européens. Il y découvre Boucher, Chardin, Rembrandt et surtout Cranach. En 1902, il vient vivre à Paris et fréquente le musée du Louvre et le musée du Luxembourg. Kahnweiler découvre à cette époque la peinture impressionniste et en particulier Cézanne, où il voit les prémices d’une nouvelle peinture. Très vite il acquiert la conviction qu’il veut être marchand d’art, : Ambroise Vollard et Paul Durand-Ruel seront des guides, . En 1904, il fait la connaissance de sa future épouse, Lucie Godon (1882-1945), avec laquelle il vit en union libre, sa famille s'opposant au mariage. Non seulement Lucie a deux ans de plus, mais elle est en outre mère d'une petite fille de deux ans, Louise, élevée par sa grand-mère à Sancerre, qui la fait passer pour la sœur cadette de sa mère. En février 1907, Daniel-Henry Kahnweiler ouvre une galerie rue Vignon à Paris. Quelques mois plus tard, il y rencontre Pablo Picasso. Suivent Max Jacob, Georges Braque, Juan Gris, Fernand Léger, Guillaume Apollinaire. En 1909, il se fait l'éditeur de ce dernier pour L'Enchanteur pourrissant, illustré de gravures d'André Derain. Kahnweiler devient ainsi le marchand d'art et le promoteur des quatre mousquetaires du cubisme : Picasso, Braque, Gris et Derain. En 1913 Derain réalisera un portrait de Lucie dit Portrait de Madame Kahnweiler. Il fut le premier, avec Wilhelm Uhde, à percevoir la rupture et la force des Demoiselles d'Avignon de Picasso, toile fondatrice du cubisme qu'il voit en juillet 1907 dans l'atelier du Bateau-Lavoir. Principal soutien des cubistes, il appréciait aussi Eugène-Nestor de Kermadec, André Beaudin, Francisco Bores.
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