vignette|250px|Entre le et le , la production européenne de livres a été multipliée par un facteur de plus de 70 000. L'évènement clé fut l'invention de l’imprimerie à caractères mobiles par Gutenberg au .
L'histoire du livre est celle d'une suite d'innovations technologiques, commerciales et esthétiques qui ont permis d'améliorer la transmission des idées, l'accès à l'information, la conservation des textes, la portabilité et le coût de production. Cette histoire est intimement liée aux contingences politiques et économiques, à l'histoire des idées et des religions.
vignette|Une tablette de l'épopée de Gilgamesh, deuxième millénaire avant JC.
L'écriture est la condition de l'existence du texte et du livre. C'est un système de signes linguistiques permettant de transmettre et de conserver des notions abstraites. L'écriture semble s'être élaborée entre le , d'abord sous la forme d'images qui sont devenues des ensembles pictographiques par simplification. De là sont nés ensuite les idéogrammes, puis les signes phonétiques symbolisant des sons (syllabes ou lettres).
Mais le livre est également lié à son support, à la volonté humaine de donner une matérialité durable à un texte. La pierre pourrait être le plus ancien support de l'écriture. L'histoire de l'imprimerie en Extrême-Orient commence avec l'estampage de stèles gravées sur papier depuis la dynastie Han (206 av. J.-C. — 220 ap. J.-C.). Mais c'est le bois façonné en tablette à écrire, qui permet une grande diffusion du support livresque (xylographie qui se développe en Chine à la fin du , diffusant des images d'abord sur tissu puis sur papier). Les mots biblos et liber ont d'ailleurs pour premier sens écorce intérieure d'un arbre. En chinois, l'idéogramme du livre est à l'image de tablettes de bambou. On a trouvé également des tablettes de bois sur l'île de Pâques.
On trouve ensuite des tablettes d'argile utilisées en Mésopotamie au Le calame, un morceau de roseau de section triangulaire, sert à imprimer des caractères dans l'argile encore molle.
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La codicologie (du latin cōdex, génitif cōdicis, « codex, livre » ; et du grec -λογία, -logie) est l'étude des manuscrits reliés en codex en tant qu'objets matériels. Le codex s'apparente aux livres modernes, dont on peut feuilleter les pages. Il est apparu dans le monde occidental dans le courant du Il a, lentement, supplanté les volumina devenus rotuli, qui demeurèrent longtemps le mode de présentation traditionnelle des écrits, c'est-à-dire sous forme de rouleau qu'on déployait pour pouvoir lire le texte.
L'histoire littéraire est la discipline qui étudie l'évolution de la littérature à la lumière des courants littéraires et des relations entre littérature et histoire. En premier lieu, il faut faire la distinction entre l’« histoire de la Littérature » et l’« histoire littéraire ». D’une part, l’histoire de la Littérature évoque les évolutions de la Littérature au travers d’écrivains qui ont marqué leurs siècles par leurs œuvres ou les formes qu’elles empruntaient.
Un codex (pluriel : codices ou codex ) est un cahier formé de pages manuscrites reliées ensemble en forme de livre. Cet ancêtre du livre moderne s'est répandu dans le monde romain à partir du , pour progressivement remplacer le rouleau de papyrus (le volumen) grâce à son faible encombrement, son coût modéré, sa maniabilité et la possibilité qu'il offre d'accéder directement à n'importe quelle partie du texte.