thumb|right|upright=1.1|Vitrail des sept sacrements ()
Ex opere operato est une locution latine dont la traduction littérale est « de par l’action opérée ». Utilisée initialement dans le domaine de la théologie sacramentelle chrétienne, elle souligne que l’efficacité spirituelle du sacrement découle de son action même, quels que soient les mérites ou la sainteté personnelle de celui (prêtre ou évêque) qui en est l’exécutant. La grâce divine particulière donnée par un sacrement, et en particulier la présence de l’Esprit-Saint, ne dépendent pas de l’attitude de ceux qui en sont les exécutants. Ainsi, par le sacrement de confirmation l’Esprit-Saint est accordé au confirmé quelles que soient l’attitude de l’évêque confirmant et celle du chrétien qui reçoit le sacrement.
Dès les premiers temps de l’Église, la question de l’efficacité surnaturelle des sacrements est discutée par les théologiens. Elle a provoqué un schisme dans l’Église d’Afrique du Nord au . L’évêque Donat (en Numidie) et ses partisans dénient la validité de l’ordination épiscopale (307) de l’évêque de Carthage, Cecilius, car l’un des évêques consécrateurs était un « traître » : cédant aux pressions et tortures, il avait renié le christianisme durant la persécution de Dioclétien (début du ). Une soixantaine d’évêques d’Afrique du Nord suivent Donat et élisent un nouvel évêque de Carthage, causant un schisme dans l’église d’Afrique. C’est ce que l’on appelle l’hérésie donatiste.
Le parti opposé au donatisme fait valoir que la validité des sacrements ne peut dépendre de l’excellence spirituelle de celui qui l’administre. S’il en était ainsi les chrétiens seraient dans le doute permanent quant à la validité de leur propre baptême ou de la communion reçue durant l’Eucharistie. Le donatisme fut combattu par Augustin d'Hippone et ne disparut qu’au .
Nouvellement contestés par la Réforme protestante (Luther soutenait qu’un prêtre en état de péché mortel ne pouvait administrer validement les sacrements), les sacrements et leurs effets sont à nouveau l’objet de débats au concile de Trente ().
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Le sacrement est un rite cultuel sacré en usage dans la plupart des branches du christianisme : catholicisme, christianisme orthodoxe, et certaines dénominations protestantes (anglicanisme, luthéranisme, presbytérianisme, méthodisme). Selon la doctrine, un sacrement produit un effet dont la source est Dieu, qui donne sa grâce. Les chrétiens y trouvent le symbole et le moyen d'une alliance entre Dieu et les hommes. On définit théologiquement un sacrement comme étant un signe destiné à donner ou à augmenter la grâce sanctifiante des croyants.
Le protestantisme est l'une des principales branches du christianisme, avec le catholicisme et l'orthodoxie. Entendu largement, le protestantisme est l'ensemble des Églises issues de la Réforme. L'ensemble de ces Églises englobe des mouvements variés, tels les luthériens, presbytériens, réformés, anglicans, méthodistes... Il regroupe plus d'un tiers des chrétiens dans le monde, soit 900 millions de protestants, dont 300 millions dans les Églises directement influencées par la Réforme et 600 millions dans les nouvelles Églises protestantes, principalement évangéliques (dont l’anabaptisme, le baptisme et le pentecôtisme).
God in Christianity is believed to be the eternal, supreme being who created and preserves all things. Christians believe in a monotheistic conception of God, which is both transcendent (wholly independent of, and removed from, the material universe) and immanent (involved in the material universe). Christian teachings on the transcendence, immanence, and involvement of God in the world and his love for humanity exclude the belief that God is of the same substance as the created universe (rejection of pantheism) but accept that God the Son assumed hypostatically united human nature, thus becoming man in a unique event known as "the Incarnation".