Le Zèbre de Grévy (Equus grevyi), également connu sous le nom de Zèbre impérial, est le plus grand des équidés sauvages mais aussi la plus menacée des trois espèces de zèbres, les deux autres étant le zèbre des plaines et le zèbre de montagne. Son nom est un hommage au président de la République française Jules Grévy. Il est l’unique membre toujours existant du sous-genre Dolichohippus. Le zèbre de Grévy vit au Kenya et en Éthiopie. Comparé aux autres zèbres, il est très grand, a de grandes oreilles, et ses rayures sont plus fines. Il vit dans les plaines semi-arides où il se nourrit d’herbe, de légumineuses et de buissons ; il peut survivre jusqu’à cinq jours sans boire. Il se différencie des autres espèces de zèbres par son comportement social : il ne vit pas en harem et ne se lie que pendant peu de temps avec ses congénères. Son système social est régi par la territorialité des mâles, et le lien qui unit la mère et son petit. Le zèbre de Grévy est une espèce menacée. Sa population est passée de à environ entre les années 1970 et 2004. Depuis le milieu des années 2000 sa population est relativement stable, avec un effectif estimé lors des derniers comptages (2016) à dont un peu moins de matures. vignette|left|Spécimen de zèbre offert à la France par le gouvernement d'Abyssinie et qui a permis de décrire l'espèce. C’est le naturaliste français Émile Oustalet, qui, en 1882, a décrit le zèbre de Grévy pour la première fois. Il l’a nommé d’après Jules Grévy, alors président de la République française, à qui, dans les années 1880, le gouvernement d’Abyssinie en a offert un exemplaire. Il est donné Menelik II, alors négus du Choa, un des royaumes de l'Empire d'Abyssinie. Il est l’unique représentant encore existant du sous-genre Dolichohippus. Le zèbre des plaines et le zèbre de montagne appartiennent quant à eux au sous-genre Hippotigris. Des fossiles de zèbres Dolichohippus datant du Pliocène et du Pléistocène ont été trouvés à travers toute l’Afrique et l’Asie, notamment E. sanmeniensis en Chine, E. cautleyi en Inde, E.