thumb|right|Le cheval de Przewalski est similaire en apparence aux ancêtres du cheval domestique. thumb|right|Un Konik, montrant la cap de maure et la crinière bicolore propres aux chevaux primitifs. Les marques primitives des équidés sont une particularité de la robe du cheval et des autres équidés. Elles consistent en des marques noires ou claires aux localisations, propres aux races dites primitives, et principalement dues au gène dun. Tous les chevaux porteurs du gène dun possèdent au moins une raie de mulet, grande ligne sombre qui leur traverse le dos dans la longueur, la présence d'autres marques primitives étant variable. Les autres marques communes incluent des zébrures horizontales sur les membres, une bande cruciale (rayure transversale qui traverse la zone du garrot) et une bande de crins plus clairs dans la crinière et la queue, ordinairement noires. Le gène dun est révélateur d'un type primitif de robe, et peut être observé chez toutes les espèces du genre Equus. En particulier, le dernier cheval véritablement sauvage, le cheval de Przewalski, porte une robe baie dun et des marques primitives. Des races actuelles comme le Konik et le cheval de Heck sont proches du Tarpan maintenant éteint, et beaucoup sont de robe souris, elle aussi provoquée par le gène dun. Alors que tous les chevaux porteurs du gène dun possèdent une raie de mulet, les autres marques primitives ne sont pas toujours présentes chez ces chevaux, particulièrement chez ceux qui portent le gène sooty et chez les poulains nouveau-nés. Les marques primitives du cheval sont un exemple d'atavisme : une préservation ou un retour au type ancestral. Les marques primitives sont en rapport étroit avec le gène dun, mais la variation des expressions et de la présence de ces marques chez des chevaux non-porteurs du gène dun suggère que ces marques sont elles-mêmes régies par un mécanisme génétique différent. thumb|left|Les Kiangs portent une raie de mulet très large.