Concept

Abraham Ortelius

Résumé
Abraham Ortell (ou Ortel, Ortels), dit Abraham Ortelius (ou Ortélius), né à Anvers, dans le duché de Brabant (aujourd'hui en Belgique), le et mort dans la même ville le , est un cartographe et géographe brabançon. La famille Ortels ou Wortels était originaire d’Augsbourg. Le grand-père d’Abraham, Guillaume Ortels, était pharmacien. Installé à Anvers, rue Kipdorp, il jouissait d’une honnête aisance. Il eut plusieurs enfants : Hubert, qui hérita de l’officine paternelle ; Odile, qui épousa Nicolas van der Voorden, mercier à Bruxelles, et, en secondes noces, Jacques van Meteren et enfin Léonard, né en 1500, le père d’Abraham. Léonard Ortels avait reçu une éducation soignée. Il parlait le grec et le latin ; il concourut, avec son beau-frère Jacques van Meteren, à la traduction de la célèbre Bible anglaise de Miles Coverdale. En 1535, accusés de posséder des livres suspects, ils furent tous deux l’objet de poursuites. Les perquisitions ne donnèrent rien et l’affaire se termina par un non-lieu. Léonard Ortels possédait un fond d’antiquaire et la vente d’objets rares lui permit d’élever honorablement sa famille. Il mourut jeune, en 1539, laissant à sa femme trois enfants : Abraham, Anne, qui resta la fidèle compagne de son frère, et Élisabeth, qui épousa Jacques Cools, marchand. À la mort de son père, Abraham avait douze ans. Son oncle Jacques van Meteren partagea toute son affection entre son fils Emmanuel et son neveu Abraham ; mais, tandis qu’Emmanuel poursuivait ses études d’humanités à Tournai et à Duffel, son cousin devait abandonner celles qu’il venait d’entamer et commencer son apprentissage dans un atelier de graveur de cartes. Dès 1547, il est inscrit à la guilde de Saint-Luc en qualité d’enlumineur de cartes. Il reprit aussi l’affaire d’antiquaire de son père. Chaque année, Abraham se rendait à Francfort où se tenait la plus grande foire aux livres d’Europe. Il y achetait des cartes et des objets précieux qu’il revendait à ses clients. Travail, études, mais études complétées par le bienfaisant contact avec la vie et les voyages, telle est la jeunesse d’Ortelius.
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