Arts martiaux japonaisLes termes arts martiaux japonais désignent une grande variété d'arts martiaux originaires du Japon. Ils traduisent au moins trois termes japonais couramment employés de manière interchangeable : budō, dont le sens littéral est « voie de la guerre », , et . Le premier terme, budō, est un terme moderne, et fait référence à la pratique des arts martiaux comme à un mode de vie, comprenant des dimensions à la fois physiques, morales et spirituelles. Les termes bujutsu et bugei ont des définitions plus restreintes, au moins dans leur usage historique propre.
Époque de KamakuraL' est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période, qui commence en 1185 et s'achève en 1333, est placée sous l'autorité politique du shogunat de Kamakura. Elles constitue la première partie du « Moyen Âge » de l'histoire japonaise, qui va jusqu'à la fin du . Le vit le pouvoir impérial et l'aristocratie civile laisser les premiers rôles aux familles de l'élite guerrière, d'abord les Taira, puis, à l'issue de la guerre de Genpei (1180-1185), aux Minamoto de la lignée Seiwa Genji, dont le chef de clan, Yoritomo, devint alors le personnage le plus puissant du Japon.
Époque de MuromachiL' est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon, qui s'étend entre 1336 et 1573. Elle correspond à l'époque de « règne » des shoguns Ashikaga. Le nom de cette période vient du quartier de Muromachi, site choisi à Kyōto par les Ashikaga pour y installer à compter de 1378 le siège de leur gouvernement. Elle est classiquement divisée en plusieurs sous-périodes.
NivkhesLes Nivkhes (aussi nommés Nivkh ou Guilyak / Gilyak) sont un peuple indigène de Russie habitant l'estuaire du fleuve Amour et l'île de Sakhaline. Le recensement russe de 1989 a dénombré , dont (23,3 %) parlaient la langue nivkhe, une langue paléo-sibérienne considérée comme un isolat. Toutefois, certains linguistes ont émis l'hypothèse d'une parenté entre les langues altaïques et le nivkhe. Pendant plusieurs siècles, les Nivkhes ont été tributaires de l'empire mandchou.
Jonquethumb|Jonque japonaise, ca. 1860Photographie Ueno Hikoma Une jonque est un bateau traditionnel d'Asie, à coque compartimentée et à voiles aux « trois quarts » entièrement lattées « flottantes » et à amure glissante ou réversible. Par extension, jonque désigne le gréement typique de ces voiliers. On trouve à la fin du les graphies ioncque, iuncque, et ionco, respectivement dans des traductions de textes italien, espagnol et néerlandais. Les trois mentions dérivent du portugais jonco attesté au , qui dérive lui-même du malais djong.
Kamikaze (typhon)désigne en japonais le typhon qui aurait sauvé le Japon lors des invasions mongoles du Japon sous l'Empire mongol de Kubilai Khan, qui gouvernait la dynastie Yuan en Chine. Ces événements auraient eu lieu à l'époque de Kamakura, en et en . Par extension, ce terme fut employé par l'état-major japonais durant la Guerre du Pacifique (1941-1945) pour désigner les pilotes d'avions suicides qui étaient censés détruire la flotte d'invasion américaine avant qu'elle atteigne les côtes de l'archipel. Invasions mongol
Bushidovignette|Samouraï en armure, 1860. Photographié par Felice Beato. Le bushido est le code des principes moraux que les guerriers japonais (samouraïs et bushi) étaient tenus d'observer. est un mot japonais signifiant littéralement « la voie du guerrier » : bushi signifie « brave guerrier » et dō, « la voie ». On divise parfois bushi en deux termes qui signifieraient bu, « stopper », « mettre fin à la violence par les armes », et shi, « celui qui a obtenu son savoir par l'apprentissage » (comme le guerrier).
Tsushima (île)ou , en 대마도 (Daemado), est une île japonaise située aux abords du détroit de Tsushima. Elle dépend de la préfecture de Nagasaki dont elle est la plus grande île avec une superficie de . Dans la mythologie japonaise, Tsushima était l'une des huit îles originales créées par les divinités shintoïstes Izanagi et Izanami. Des preuves archéologiques suggèrent que Tsushima était déjà habitée par des colons venus de l'archipel japonais et de la péninsule coréenne, de la période Jōmon à la période Kofun.
Armée mongoleAux et s, l’armée mongole de Gengis Khan et ses successeurs domine de très loin ses rivaux. Bien que Gengis Khan apporte quelques innovations dans la conduite de la guerre traditionnelle des Mongols, cette domination ne tient pas à des nouveautés, mais surtout à son organisation, à la planification rigoureuse de ses opérations, appliquée ensuite avec discipline, et à son imagination dans la tactique. Cette armée, qui n’existait pas en pratique avant qu’il ne domine les Mongols, est composée de guerriers nomades qui, avant le , combattaient essentiellement pour piller lors de razzias.