vignette|Logo israélien. Le secteur de l’agriculture en Israël représente 2,5 % du PIB et 3,6 % des exportations, avec une population agricole ne représentant que 3,7 % de la population active. Israël est un important exportateur de produits frais et un leader des technologies agricoles, et ce malgré l'aridité d'un climat peu propice à l'agriculture. Plus de la moitié du pays est désertique, le climat et le manque d'eau étant préoccupants dans toute la région. À ces difficultés, s'ajoute les conflits avec ses voisins. Dans ce contexte, l'autosuffisance alimentaire est un impératif. Israël est auto-suffisant à 95 % pour ses propres besoins alimentaires, qui sont complétés par des importations de céréales, d'oléagineux, de viandes, de café, de cacao et de sucre. L'agriculture israélienne est caractérisée par la présence de deux types de communautés agricoles, le kibboutz et le moshav. Les succès de la recherche et de l'innovation israéliennes en agroalimentaire sont exportés dans le monde. vignette|Vendanges à RIshon LeZion (vers 1920-1925) Alors que les sociétés chrétiennes et musulmanes interdisaient généralement aux Juifs de la diaspora de posséder la terre et de pratiquer l’agriculture, contribuant ainsi à les mettre à l'index et à les appauvrir, le sionisme (d'idéologie socialiste ou marxiste) les a aidés « à revenir à la « normale » en idéalisant l’exploitation agricole et l’agriculture, pour nourrir et renforcer le corps juif nouvellement indépendant ». D'une terre décrite comme désolée, dévastée, inculte ou inhospitalière par la relation qu'en font de célèbres voyageurs du tels que Chateaubriand, Péguy ou Mark Twain, le défi des idéologues est mû par la survie d’Israël et la reconquête de la dignité des travailleurs juifs. L'agriculture israélienne s'est développée au , à partir de la colonisation agricole juive, par achat de terrains, souvent semi-arides et par leur exploitation par des émigrants sionistes qui généralement, n'en avaient aucune connaissance.