Le Parti du progrès (Fremskrittspartiet, abrégé en FrP) est un parti politique norvégien. Le parti s'auto-identifie traditionnellement comme libéral-classique ou libertarien mais il est généralement positionné à la droite du Parti conservateur et il est considéré comme le parti le plus à droite des partis représentés au Parlement de Norvège. Il est libéral sur le plan économique et conservateur sur le plan social, et est souvent décrit comme modérément populiste de droite mais cette catégorisation est contestée à la fois par des universitaires et l'opinion publique. Ces dernières années, le parti contient une faction national conservatrice grandissante. Le Parti du progrès est officiellement un parti libéral qui milite pour la baisse des impôts, le libre marché et la déréglementation de l'économie. Il souhaite également la mise en place de limites plus strictes contre l'immigration. En matière de politique étrangère, il prône une plus forte coopération avec l'OTAN, les États-Unis et Israël ainsi qu'un contrôle plus important de l'aide publique à destination des pays en développement. Il est socialement et culturellement conservateur. Enfin, il préconise la décentralisation de l'État. Actuellement dirigé par Sylvi Listhaug, le parti a remporté 16,3 % des suffrages et 29 sièges au Storting, le parlement norvégien, lors des élections législatives de 2013. Depuis ces élections, il est le troisième parti de Norvège, après avoir été de 2005 à 2013, le second parti du pays et le premier parti d'opposition. Il fait partie de la coalition au pouvoir avec le Parti conservateur à partir des élections de 2013 et jusqu'au 20 janvier 2020. Le Parti du progrès a été créé le à l'occasion d'un discours de Anders Lange à Oslo. Ce dernier souhaitait que ce soit davantage un mouvement de protestation qu'un véritable parti politique. La contestation qu'il incarnait était dirigée contre le niveau, selon lui inacceptable, des impôts, des subventions et de la réglementation, ainsi que contre l'interventionnisme économique et la social-démocratie de « l'État nounou ».