La tonalité d'invitation à numéroter (ou tonalité d'invitation ou tonalité de manœuvre ; en anglais, dial tone) est un signal de téléphonie filaire envoyé par un commutateur téléphonique ou un autocommutateur téléphonique privé (PBX) à un dispositif de terminaison, tel qu'un téléphone, lorsque le commutateur ou l'autocommutateur détecte que le téléphone a été décroché. La tonalité indique que le commutateur (ou l'autocommutateur) fonctionne et qu'il est prêt à lancer un appel téléphonique.
La tonalité s'arrête lorsque le premier chiffre d'un numéro de téléphone est composé. Si aucun chiffre n'est composé, la procédure de signal permanent est invoquée, provoquant souvent une tonalité d'information spéciale et un message d'interception, suivi de la tonalité de décrochage, obligeant l'appelant à raccrocher et à recomposer.
Les services de téléphonie cellulaire n'utilisent pas de tonalité d'invitation, car aucune connexion n'est établie tant que le numéro entier n'a pas été spécifié et transmis.
Les premiers standards téléphoniques informaient l'opérateur du standard lorsqu'un abonné décrochait le combiné téléphonique pour passer un appel. L'opérateur réagissait en demandant la destination de l'appel. Lorsque les standards téléphoniques ont été remplacés par des commutateurs automatisés, le commutateur émettait une tonalité à l'appelant lorsque le téléphone était décroché, indiquant que le système était fonctionnel et qu'un numéro de téléphone pouvait être composé. Originellement, chaque chiffre du numéro de téléphone était transmis lors de sa composition. Les téléphones électroniques modernes peuvent stocker les chiffres au fur et à mesure de leur saisie et les transmettre uniquement lorsque l'abonné appuie sur une touche pour lancer l'appel.
Inventée par l'ingénieur August Kruckow, la tonalité d'invitation à numéroter a été utilisée pour la première fois en 1908 à Hildesheim en Allemagne.
Aux États-Unis, la tonalité d'invitation à numéroter a été introduite dans les années 1940 et s'est généralisée dans les années 1950.
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Un appel téléphonique (ou simplement appel) est l'opération de mise en connexion entre une personne qui utilise un téléphone et son ou ses destinataires. À la suite de la numérotation du numéro de téléphone de ce dernier sur le clavier de l'appareil émetteur, une sonnerie téléphonique retentit à destination jusqu'à ce que l'individu contacté accepte l'appel. La conversation téléphonique peut alors commencer, . Un appel téléphonique transite par un réseau téléphonique fixe ou un réseau cellulaire via des antennes-relais disposées quasiment partout dans le monde.
Dans le réseau téléphonique commuté, un commutateur téléphonique met en relation deux correspondants suivant des règles fondées sur le numéro composé par l'appelant. Plusieurs commutateurs peuvent s'enchaîner entre l'appelant et le destinataire. Le choix d'un canal sur un équipement périphérique destinataire d'un appel s'appelle la sélection. La sélection suit des règles d'acheminement qui sont programmées dans chaque commutateur. Un circuit s'établit de proche en proche entre l'appelant et l'appelé.
Le réseau téléphonique commuté (RTC) ou réseau téléphonique commuté public (RTCP) (en anglais, public switched telephone network ou PSTN) est le réseau historique des téléphones fixes, dans lequel un poste d'abonné est relié à un commutateur téléphonique du réseau public par une paire de fils alimentée en batterie centrale intégrale (la boucle locale). Les commutateurs téléphoniques sont eux-mêmes reliés entre eux par des liens offrant un débit de , ce sont les blocs primaires numériques (BPN) ou par des liaisons optiques PDH ou SDH plus performantes.