Organisme nuisiblethumb|Les espèces invasives ont souvent été introduites, tel le lapin de garenne introduit par les colons en Australie. On a tenté d'utiliser la myxomatose pour l'éradiquer, sans succès durable (ici en 1938, dans un site d'expérimentation australien (Wardang Island). thumb|Deux larves d'Anthrenus verbasci s'en sont pris à ce spécimen de Sceliphron destillatorius d'une collection entomologique.
GuêpeLe mot guêpe désigne plusieurs sortes d'insectes hyménoptères ayant généralement un abdomen jaune rayé de noir et dont la femelle porte un dard venimeux. Ce nom ne correspond pas à un niveau précis de classification scientifique des espèces. Il s'agit d'un nom vernaculaire dont le sens est ambigu en biologie car il est utilisé seulement pour désigner une partie des différentes espèces d'insectes classées dans diverses familles d'hyménoptères apocrites.
Parasitismevignette|Femelle de , une des très nombreuses espèces de petites guêpes (parasitoïdes de la famille des Pteromalidae, souvent spécialisées dans le parasitage d'une seule autre espèce d'insectes). vignette|Diagramme simplifié des six principales interactions biologiques. Le parasitisme (du grec ancien : , « à côté », et , « grain, blé, pain, nourriture », signifiant littéralement « qui prend la nourriture à côté de » et désignant à l'origine une fonction honorifique, celle de l’officier chargé de l'alimentation au prytanée d'Athènes) est une relation biologique durable entre deux êtres vivants hétérospécifiques où un des protagonistes — le parasite — tire profit d'un organisme hôte pour se nourrir, s'abriter ou se reproduire.
ColeopteraLes coléoptères (Coleoptera) sont un ordre d'insectes holométaboles dotés d'élytres protégeant leurs ailes. Le mot « coléoptère » vient du grec « fourreau » et « aile ». Il s'agit de l'ordre animal qui comporte le plus grand nombre d'espèces décrites (près de décrites en 2015 mais le nombre total, basé sur des estimations statistiques, est évalué à 1,5 million d'espèces). Beaucoup d'espèces ou de groupes d'espèces ont des noms vernaculaires bien implantés ; les scarabées, les coccinelles, les lucanes, les chrysomèles, les hannetons, les charançons, les carabes, les leptures, par exemple, sont des coléoptères.
Fungivignette|La présence de sporophores en console du Polypore amadouvier sur le volis et la chandelle d'un hêtre montre que ce dernier a été attaqué par ce champignon nécrotrophe lignicole à l'origine de la pourriture blanche qui creuse le cœur de l'arbre qu'il parasite en le faisant mourir d'épuisement. La poursuite du développement de ce macromycète sur le volis entraîne une modification rapide de l'orientation de la « fructification » en croissance, afin de pouvoir projeter les spores fongiques dans les conditions optimales.
Réseau trophiquevignette|Deux représentations rendant compte du fonctionnement d'un écosystème : pyramide écologique (a) et réseau trophique (b). Un réseau trophique est un ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au sein d'un écosystème et par lesquelles l'énergie et la biomasse circulent (échanges d'éléments tels que le flux de carbone et d'azote entre les différents niveaux de la chaîne alimentaire, échange de carbone entre les végétaux autotrophes et les hétérotrophes).
CoccinellidaeLes Coccinellidae, en français coccinellidés, sont une famille d'insectes de l'ordre des coléoptères, appelés aussi coccinelles, ou encore familièrement ou régionalement ou pernettes. Ce taxon monophylétique regroupe environ réparties dans le monde entier. Les coccinelles figurent parmi les insectes utilisés par l'homme : beaucoup d'espèces se nourrissent en effet de pucerons et sont donc utilisées en lutte biologique comme insecticide naturel. Le nombre de taches de la coccinelle dépend de l'espèce, dont il peut être une clé de détermination.
NeuropteraLes Névroptères (Neuroptera), également appelés Neuroptères ou Planipennes, sont un ordre d'insectes de la sous-classe des ptérygotes, de la section des néoptères et de la division des holométaboles. Les névroptères adultes (imagos) ont deux paires d'ailes membraneuses à peu près de la même taille, avec de nombreuses nervures. Leurs larves sont reconnaissables à leurs yeux simples, leurs pattes, leurs mandibules plus longues que leur tête et l'absence de fourreau alaire. Ils ont des pièces buccales de type broyeur.
Parasitoïdethumb|Chenille d'une tordeuse parasitée par la larve d'une guêpe du genre , qui la tuera avant de se nymphoser (ectoparasitisme).|alt=Une chenille sur un rameau de sapin, avec une toute petite larve accrochée derrière la tête. Un parasitoïde est un organisme qui se développe au détriment d'un autre organisme, appelé « hôte », qu'il tue inévitablement au cours ou à la fin de ce développement. Ce processus diffère du parasitisme « habituel », lors duquel le parasite ne cause pas la mort de son hôte, dont il ne retirerait aucun avantage du point de vue évolutif.
ViroïdeUn viroïde est une particule virale simple, composée d'un seul ARN circulaire sans capside, qu'on différencie des virus acapsidés car sa séquence n'encode aucune protéine. Il appartient cependant aux virus car il se fait répliquer en infectant une cellule hôte, tout en ayant des effets pathogènes comparables à ceux des virus encodant des protéines. Plus petites que les virus (environ de long), ces particules ont été découvertes en 1971 par le spécialiste américain des maladies végétales Theodor Otto Diener en recherchant l’agent causal de la maladie des tubercules fusiformes de la pomme de terre.