La bataille de la Méditerranée est le nom donné à la campagne navale menée dans la mer Méditerranée pendant la Seconde Guerre mondiale, du au . La plupart du temps, cette campagne a principalement opposé la Royal Navy, soutenue par d'autres forces navales alliées, telles que l'Australie, les Pays-Bas, la Pologne, la Grèce et la France libre, à la Regia Marina — soutenue par les forces navales (notamment : sous-marines) et aériennes allemandes de l'Axe. Les unités navales et aériennes américaines rejoignent les Alliés en 1942, ainsi que les forces françaises d'Afrique du Nord après l'opération Torch en novembre 1942. Chaque camp avait deux objectifs généraux dans cette bataille. Le premier était d'attaquer les lignes d'approvisionnement de l'ennemi tout en maintenant leurs propres lignes d'approvisionnement de leurs armées combattant en Afrique du Nord. Le deuxième était de détruire la capacité de la marine adverse à faire la guerre en mer. En dehors du théâtre du Pacifique, c'est en Méditerranée que se déroulent les plus grandes actions de guerre navale conventionnelle pendant le conflit. En particulier, les forces alliées luttent pour fournir et pour conserver la base navale et aérienne stratégique de Malte. Au moment de l'armistice de septembre 1943 entre l'Italie et les Alliés, les navires de guerre et les avions italiens ont coulé tonnes de navires de guerre alliés, tandis que les Allemands ont coulé tonnes, totalisant tonnes. Lors de la bataille, les Alliés ont perdu 76 navires de guerre et 46 sous-marins. Les Alliés ont coulé 83 navires de guerre italiens totalisant tonnes ( par le Commonwealth et par les Américains) et 83 sous-marins. Les pertes allemandes en Méditerranée entre 1940 et 1943 sont de 68 U-Boote. Mediterranean Fleet La Méditerranée était l'objectif traditionnel de la puissance maritime britannique. Rapidement surpassé en nombre par les forces de la Regia Marina, le plan britannique devait contenir les trois points décisifs de Gibraltar, de Malte et du canal de Suez.