Chenopodium, les Chénopodes, sont un genre de plantes dicotylédones, annuelles, herbacées, très odorantes de la famille des Amaranthaceae ou, des Chenopodiaceae, en fonction de la classification retenue. Les chénopodes sont largement répandu dans le monde entier, principalement en zone tempérée et subtropicale. L'Europe en compte plusieurs dizaines d'espèces (trente, rien qu'en Pologne).
Le genre doit son nom à la ressemblance des feuilles avec la trace d'une patte d'oie (du latin scientifique chenopodium, formé à partir des mots grecs χήν,-νός, chéinos [oie] et πόδῖον, podios [petit pied], littéralement patte-d'oie).
Diverses espèces de chénopodes sont cultivées et mangées, et/ou ont été utilisées par les médecines traditionnelles. On sait qu'ils sont riches en flavonoides (glucosides de type kaempférol et quercétine), en acides phénoliques et en terpénoïdes. Leurs feuilles sont riches en caroténoïdes et leurs graines sont riches en protéines et lipides.
Plusieurs propriétés médicinales ont été confirmées en laboratoire et d'autres récemment découvertes ou à l'étude (activités antiprurit, antibactérienne, antifongiques et anticancer...).
Ce genre a été décrit par le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778).
Dans la classification de Cronquist il est classé dans la famille des Chenopodiaceae, tandis que dans la classification APG III, il fait partie des Amaranthaceae.
thumb|Chenopodium quinoa.
Selon :
Notez que le Chénopode bon-Henri, espèce bien connue des francophones, auparavant nommé Chenopodium bonus-henricus L. est considéré par GRIN comme synonyme de Blitum bonus-henricus.
Dans le langage courant ces plantes sont connues sous des noms tels que le chénopode blanc (Chenopodium album L.), tandis que d'autres chénopodes sont éventuellement classés par les botanistes dans d'autres genres comme le chénopode bon-Henri ou épinard sauvage (Blitum bonus-henricus (L.) Rchb., syn. Chenopodium bonus-henricus L.) ou l'épazote (Dysphania ambrosioides (L.) Mosyakin & Clemants, syn. Chenopodium ambrosioides L.).
Caté