Le RIKEN (理研 - abréviation de 理化学研究所 (Rikagaku Kenkyusho) : « Institut de recherche physique et chimique ») est un institut de recherche au Japon. Le centre principal de l'institut se situe depuis 1963 à Wakō. Originellement un centre de recherche privé fondé en 1917 dont le siège est dans le quartier de Kogamone , il devient un établissement public en 1958, et son statut juridique actuel est celui d’institution administrative indépendante.
Son premier directeur en 1917 fut Kikuchi Dairoku qui mourut la même année.
En 1923, le directeur Masatoshi Ōkōchi établit un zaibatsu qui à son maximum en 1939 comprenait 121 usines et 63 compagnies, incluant Riken Kankōshi, dont est issue l’actuelle société Ricoh.
L’empire du Japon entreprit un programme nucléaire mené par l’Institut de recherche physique et chimique du Japon et construisit un réacteur pendant la Seconde Guerre mondiale à Hŭngnam, en actuelle Corée du nord. Des recherches visant à fabriquer une bombe nucléaire sous la direction de Yoshio Nishina furent entreprises mais les Japonais ne réussirent jamais à mettre sur pied la bombe. À la fin de la guerre, les agents soviétiques du Département 7 démontèrent le réacteur et récupérèrent ainsi de précieuses informations sur la technologie de fission nucléaire. En , les laboratoires de Kogamone furent bombardés par l’aviation américaine et en grande partie détruits. Deux cyclotrons installés au Japon furent démolis par les forces américaines d’occupation du Japon en .
Cet institut a entre autres développé le superordinateur RIKEN MDGRAPE-3 et l'ordinateur K qui devint en 2011 le plus puissant du monde.
Il a comme directeur, à partir de 2003, Ryōji Noyori.
Une équipe du RIKEN, dirigée par le chercheur Masayo Takahashi, a effectué le une transplantation de cellules de la rétine sur une patiente de 70 ans atteinte de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), dans la première étude clinique du monde, en utilisant des cellules souches pluripotentes induites (CSPi).
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Le TOP500 est un projet de classification, par ordre décroissant, des 500 superordinateurs les plus puissants au monde. Depuis , le projet met à jour sa liste tous les six mois : en juin lors de l'International Supercomputing Conference, qui a lieu en Allemagne ; en novembre pendant l'ACM/IEEE Supercomputing Conference, qui a lieu aux États-Unis et est organisée par l'IEEE et l'Association for Computing Machinery.
thumb|Un rack de superordinateurs de prochaine génération fabriqué par Fujitsu au RIKEN Le K computer (du mot japonais 京, kei, qui signifie 1016), produit par Fujitsu au RIKEN, était, jusqu'en 2011, le plus puissant superordinateur, pouvant atteindre 10,51 pétaFLOPS dont le système d'exploitation est basé sur le noyau Linux. Il est, en , relégué en dix-huitième position position du TOP500, le Summit fabriqué par IBM occupant désormais la première position . Il possède processeurs de composés de 8 cœurs chacun, soit un total de .
En informatique, la performance par watt est une mesure de l'efficacité énergétique d'un ordinateur. Celle-ci mesure la puissance de calcul délivrée par un ordinateur pour chaque watt consommé. Le terme de performance n'est pas objectif, puisqu'il dépend du type de charge de travail demandé. Cependant, la liste Green 500 classant les supercalculateurs les plus efficaces utilise un seul test de performance. Les architectes systèmes utilisant des systèmes parallèles utilisent des notions de performance par watt pour choisir leurs processeurs, le coût d'alimentation du CPU dépassant son prix d'achat.