Concept

Coût moyen pondéré du capital

Résumé
Le coût moyen pondéré du capital (CMPC), ou weighted average cost of capital (WACC) en anglais, est un indicateur économique, représentant le taux de rentabilité annuel moyen attendu par les actionnaires et les créanciers, en retour de leur investissement. Le CMPC mesure la capacité de l'entité économique (entreprise) de valoriser les capitaux (propres) qui lui ont été confiés par les actionnaires et investisseurs. Pour l'entreprise, c'est un paramètre indispensable pour valider les investissements futurs. Le CMPC traduit le coût moyen des capitaux propres et de la dette financière de l'entreprise, soit ses ressources financières disponibles à des fins d'investissement. En matière de projet de développement ou de modernisation de l'outil industriel, le taux d'actualisation, qui sera utilisé dans les calculs afin d'évaluer la rentabilité des projets, repose sur cet indicateur CMPC propre à chaque entreprise. Il est déterminé par la Direction Financière. On distingue cependant un CMPC pour les activités exposées à la volatilité et aux incertitudes des prix de marché, d'un CMPC (moins risqué) pour des activités régulées ou pour un contrat d'achat long terme. Enfin, le CMPC varie en fonction du pays dans lequel l'investissement est réalisé. Pour simplifier, le taux de rentabilité interne (TRI) doit être supérieur ou égal au CMPC pour que la valeur actualisée nette soit positive : ceci traduit que le projet étudié est de nature à créer davantage de valeur que le niveau de création minimal requis par ses actionnaires. En matière d'investissement dans une nouvelle société, pour les associés, le CMPC apporte une information sur l'opportunité d'investir dans une entreprise ; pour les créanciers, c'est une mesure du risque qu'ils prennent en faisant crédit à une entreprise. Une entreprise dispose de trois sources de financement principales : ses associés, qui apportent des capitaux propres ; les tiers (banques, institutions financières, prêteurs divers), qui apportent des capitaux externes (sous forme de prêts et de dettes que l'entreprise aura à rembourser) ; l'autofinancement, essentiellement composé du résultat non distribué de son activité passée (bénéfices des années précédentes).
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