thumb|Chablis ayant emporté au cours de sa chute une galette racinaire (forêt de Soignes, Belgique). vignette|Paysage de chablis après le passage de la tempête Klaus affectant la forêt des Landes en 2009 : les forestiers distinguent la partie encore adhérente au sol (le chandelier) de celle qui gît sur le sol (le volis). thumb|Chablis dans le parc national de la forêt Bavaroise. Un chablis est, au sens restreint, un arbre déraciné (mais ses racines restant en connexion avec le sol, ce qui lui permet de garder une certaine activité au cours de la saison de végétation) pour des raisons qui lui sont propres (vieillesse, pourriture, mauvais enracinement), ou sous l'action de différents agents naturels (vent, foudre, orage, pluie, neige, chute d'un autre arbre) ou encore par action anthropique (mauvaise exploitation sylvicole). Par extension, le chablis désigne . Par emploi collectif du terme, un chablis est un ensemble d'arbres ainsi déracinés accidentellement (le plus souvent par des vents violents) et jonchant le sol. Ainsi une rafale descendante ou une tornade sous un orage peuvent causer un corridor de dégâts en forêt appelé chablis. Des vents violents généralisés peuvent également causer de tels chablis dans les endroits les plus exposés. Ainsi les tempêtes de , qui ont balayé l'Europe de l'Ouest, ont causé de vastes zones de chablis. Chablis vient du latin via l'ancien français . Au on rencontre les variantes cable et chable. On utilise aussi le terme de ventis (et les faux ventis sont les arbres déracinés par l'homme). Les arbres d'un chablis perdent généralement de leur valeur marchande à cause des dégâts causés au bois (fentes, casses, torsion). De plus, les dégâts de tempête peuvent aussi freiner la mobilisation des bois tombés (comme après la tempête Klaus en France). S'il n'est pas débité et vendu comme bois de chauffage, le bois est souvent laissé sur place, où sa décomposition améliorera la qualité de l'humus forestier, mais dans les régions sèches en augmentant dans un premier temps la quantité de matière combustible, et parfois en entravant le déplacement des promeneurs.