La ou le khutba (خطبة, ) est, en islam, le sermon (ou prône) délivré par le khatib lors de la prière du vendredi (salat al-jumu`ah / ṣalāt al-ǧumuʿah) et lors des deux Aïd (ʿīd).
Le khatib doit être dans un état de pureté physique et habillé de façon appropriée.
Traditionnellement, après l'appel à la prière le khatib prend une épée ou un bâton comme symbole d'autorité, puis monte les quelques marches jusqu'à la tribune avec le pied droit d'abord. Il prononce deux sermons debout et s'assoit brièvement entre les deux. Les deux sermons doivent commencer par les formules de louange et de bénédiction usuelles. Le premier sermon contient généralement des recommandations faites aux fidèles tandis que le deuxième comprend des prières au nom du prophète, du dirigeant et de la communauté. La khutba est généralement récitée en prose rimée.
Dans la plupart des pays musulmans, c'est l'État qui fixe le contenu des khutbas des vendredis et des fêtes.
Une analyse des khutbas prononcées dans les de Sydney a trouvé une durée moyenne de la khutba habituellement entre vingt et quarante minutes. Cependant, on estime que Mahomet donnait des khutbas ne durant que cinq à dix minutes.
La khutba de l'Aïd diffère légèrement quant au nombre de takbir à prononcer. La khutba de l'Aïd el-Fitr doit concerner la Zakât et celle de l'Aïd al-Adha le sacrifice.
En cas d'éclipse de soleil la khutba doit rappeler à l'audience d'avoir peur.
En cas de sécheresse, la khutba doit demander le pardon d'Allah.
Le choix de la langue est différent selon les écoles juridiques. Pour le hanafisme, il est possible d'utiliser une langue autre que l'arabe. Pour le malikisme, la khutba doit obligatoirement être en arabe et s'il n'existe pas de khatib qui sache le parler la prière n'est pas obligatoire. Pour le chaféisme, la récitation de certaines parties comme les Ayas ou les hadiths doit être en arabe, mais ce n'est pas obligatoire bien que recommandé pour le reste du sermon. Pour le hanbalisme, le khatib doit prêcher en arabe s'il le parle, à défaut dans la langue qu'il maîtrise ; les Ayas doivent toujours être récités en arabe.
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thumb|upright=1.3|Fidèles accomplissant la salât (prière) dans la cour de la Grande Mosquée de Kairouan en Tunisie. La salât (en arabe : ar, ṣalāt pl. ar, ṣalawāt) ou namaz (en persan : fa) désigne la prière islamique, second des cinq piliers de l'islam. Ce terme recouvre cependant un large ensemble de prières en islam, mais il est employé aussi spécifiquement pour les cinq prières rituelles quotidiennes, obligatoires pour le fidèle. Il s'agit donc des prières que l'on peut qualifier de canoniques, par opposition aux prières surérogatoires.
vignette|Adhan à la mosquée al-Harâm à La Mecque, en 2013. Adhan (en arabe : ar, , « appel ») est un terme arabe désignant l'appel à la prière (en arabe : ar sala(t)), en particulier l'appel à la prière en commun. Trois mots arabes dérivent de la même racine arabe ʾ-ḏ-n ar, « annoncer »e signifiant annoncer : 'Adhan, « appel ». Mu'adhdhin, ou muezzin , la personne qui fait l'appel. Le premier muezzin fut Bilal. Mi'dhana ou minaret , le lieu d'où se fait l'appel.
Le Yémen (en اليَمَن / al-yaman), en forme longue la république du Yémen (en الجمهوریّة اليمنية / al-jumhūriyya al-yamaniyya), est un pays du Moyen-Orient situé à la pointe sud-ouest de la péninsule d'Arabie. Il possède une frontière terrestre avec l’Arabie saoudite au nord et avec Oman au nord-est, et une frontière maritime avec Djibouti et l'Érythrée à l'Ouest et la Somalie au Sud. Il présente une importante façade maritime sur le golfe d'Aden, une moindre sur la mer Rouge, et contrôle, avec Djibouti, le détroit de Bab-el-Mandeb qui mène vers le canal de Suez.