Lobe de RocheUn lobe de Roche est une surface équipotentielle de Roche. Elle est tracée dans un repère tournant lié à deux corps célestes orbitant à vitesse constante sur des trajectoires circulaires. Le potentiel de Roche tient compte à la fois de la force de gravitation et de la force centrifuge. Par extension, l'équipotentielle particulière pour laquelle la force est nulle est aussi appelée lobe de Roche. Les lobes de Roche sont ainsi désignés en l'honneur de l'astronome et mathématicien français Édouard Roche qui introduisit cette notion en 1873.
Planète géante de glacesvignette|upright=1.5|Uranus et Neptune, les géantes de glaces du système solaire. Les géantes de glaces, parfois appelée planète géante glacée ou planète sous-géante, ou encore, d'après le nom des deux exemples présent dans notre système solaire, un(e) Uranus ou un(e) Neptune (le second étant plus couramment utilisé), sont une sous-classe de planètes géantes qui ne sont pas principalement composées d'hydrogène et d'hélium, mais plutôt d'éléments volatils tels le méthane, l'ammoniac et l'eau.
Pulsarthumb|Vue artistique d'un pulsar tirant de la matière d'une étoile proche. Un pulsar est un objet astronomique produisant un signal périodique allant de l'ordre de la milliseconde à quelques dizaines de secondes. Ce serait une étoile à neutrons tournant très rapidement sur elle-même (période typique de l'ordre de la seconde, voire beaucoup moins pour les pulsars milliseconde) et émettant un fort rayonnement électromagnétique dans la direction de son axe magnétique.
Naine bruneUne naine brune est, d'après la définition provisoire adoptée, en 2003, par l'Union astronomique internationale, un objet substellaire dont la vraie masse est inférieure à la masse minimale nécessaire à la fusion thermonucléaire de l'hydrogène mais supérieure à celle nécessaire à la fusion thermonucléaire du deutérium, correspondant à une masse située entre 13 et 75 fois la masse de Jupiter (MJ). En d'autres termes, il s'agit d'un objet insuffisamment massif pour être considéré comme une étoile mais plus massif qu'une planète géante.
Rémanent de supernovaUn rémanent de supernova est la matière éjectée lors de l'explosion d'une étoile en supernova. Il existe deux voies possibles qui aboutissent à la création d'un rémanent : une étoile massive cessant de générer de l'énergie par l'intermédiaire de la fusion nucléaire dans son cœur, et finissant par s'effondrer sous l'effet de sa propre pesanteur. On parle de supernova à effondrement de cœur, au centre duquel se trouve un résidu compact (étoile à neutrons ou trou noir).
Noyau planétaireLe noyau d'une planète est, quand il existe, la partie centrale sphérique au cœur de sa structure, composée d'une phase dense, a priori métallique. La Terre et Vénus possèdent chacune un noyau planétaire de taille importante, de l'ordre d'un dixième en volume de la planète.
Disque d'accrétionUn disque d'accrétion est une structure astrophysique formée par de la matière en orbite autour d'un objet céleste central. Ce corps central est typiquement une jeune étoile, une proto-étoile, une naine blanche, une étoile à neutrons ou un trou noir. La forme de la structure est engendrée par l'action de la force gravitationnelle, attirant le matériel vers le corps central, les différentes vitesses initiales des particules, qui entraînent le matériel en forme de disque, et la dissipation d'énergie en son sein par viscosité, entraînant le matériel en spirale vers l'organe central.
Ligne des glacesEn astrophysique et en planétologie, la ligne des glaces (ou ligne de glace), ligne de gel, ou ligne des neiges (ou ligne de neige), d'un système planétaire est la ligne isotherme au-delà de laquelle une espèce chimique donnée existe, dans les conditions interplanétaires, sous forme solide, donc de « glace ». En deçà de celle ligne, l'espèce se trouve sous forme de gaz. Dans l'absolu, il n'y a donc pas une unique « ligne de glace », mais une par espèce chimique considérée.
Population stellairevignette|Distribution des populations stellaires dans la voie lactée. Les étoiles de notre galaxie furent classées en deux populations stellaires, dites « Population I » et « Population II » par Walter Baade en 1944. Le critère de classification était la largeur des raies spectrales des étoiles de la partie centrale des galaxies (Population I) comparée à celle des étoiles du bord des galaxies (raies plus fines), la Population II. Il faut attendre les années 1950 pour que cette dichotomie soit reliée à l'abondance chimique de surface des étoiles.
Sursauteur XEn astronomie, un sursauteur X est une classe de binaires X qui manifeste des augmentations rapides et périodiques en luminosité (habituellement d'un facteur 10 ou supérieur) atteignant leur apogée dans la plage de rayons X du spectre électromagnétique. Ces systèmes astrophysiques sont composés d'objet compact en accrétion, typiquement une étoile à neutrons ou plus rarement un trou noir, et une étoile compagnon « donneuse » ; la masse de l'étoile donneuse permet de classer le système dans les binaires X à forte masse (au-dessus de 10 fois la masse solaire) ou à faible masse (inférieure à 1 masse solaire) — respectivement High-Mass X-ray Binary, HMXB ou Low-Mass X-ray Binary, LMXB.