vignette|Schéma simplifié de l'homéostasie et de la réponse immunitaire au niveau de la barrière intestinale.
Le système immunitaire adaptatif comprend les lymphocytes T, qui contribuent à l'immunité à médiation cellulaire, et les lymphocytes B, qui sont responsables de l'immunité à médiation humorale. Ces deux populations cellulaires ont des propriétés et des fonctions distinctes des cellules du système immunitaire inné.
Il existe deux caractéristiques majeures propres à l'immunité adaptative :
les gènes codant les récepteurs antigéniques des lymphocytes font l'objet d'une recombinaison somatique et aléatoire de l'ADN, appelée recombinaison somatique ; la nature des récepteurs antigéniques des lymphocytes n'étant pas entièrement prédéterminée génétiquement, l'immunité adaptative est également appelée immunité acquise ;
l'activation d'un lymphocyte s'accompagne d'une expansion clonale (permettant d'amplifier la réponse immunitaire spécifique à l'antigène) et de la mise en place d'une réponse mémoire, ou anamnestique (sur laquelle repose le principe de la vaccination). C'est en cela que l'on parle d'immunité adaptative.
Le système immunitaire adaptatif permet de construire au cours de la vie une immunité acquise qui, avec le système immunitaire inné, constitue le phénotype immunitaire des individus.
Apparu chez les poissons cartilagineux il y a d'années, le système immunitaire adaptatif n’existe que chez les agnathes (vertébrés dépourvus de mâchoires) et les gnathostomes (vertébrés à mâchoires).
vignette|200px|Image d'un lymphocyte obtenue par microscopie électronique à balayage.
L'immunité adaptative est activée à la suite de la reconnaissance d'agents infectieux par le système immunitaire inné. Bien que l'immunité innée permette de reconnaître des familles de pathogènes grâce à des récepteurs spécifiques dont il existe plusieurs types correspondant à plusieurs classes de pathogènes, elle ne peut pas reconnaître une espèce particulière : par exemple, elle peut reconnaître les bactéries Gram négatives, mais elle ne peut pas distinguer quelle espèce de Gram négative provoque l'infection.
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L'immunité humorale, ou immunité à médiation humorale, est l'immunité adaptative par production d'anticorps. Cette réponse immunitaire se compose de quatre grandes étapes : la reconnaissance de l'antigène et une sélection clonale, la prolifération clonale, la différenciation des lymphocytes B en plasmocytes et la formation de complexe immun pour neutraliser l'antigène. Reconnaissance de l'antigène et sélection clonale : le lymphocyte B étant capable de reconnaître la molécule étrangère sera sélectionné et cette sélection va provoquer l'activation des lymphocytes B.
Le complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) est, en immunologie, un système de reconnaissance du soi présent chez la plupart des vertébrés. On distingue les complexes majeurs d'histocompatibilité de classe I et de classe II. Chez l'être humain, on parle d'antigène HLA. Les molécules du CMH sont à la surface de toutes les cellules nucléées pour le CMH de classe I et sur les cellules présentatrices de l'antigène pour le CMH de classe II qui assurent la présentation de l'antigène aux lymphocytes T afin de les activer.
Un virus est un agent infectieux nécessitant un hôte, souvent une cellule, dont les constituants et le métabolisme déclenchent la réplication. Le nom virus a été emprunté au par Ambroise Paré au latin . La science des virus est la virologie, et ses experts sont des virologues ou virologistes. On considère de plus en plus les virus comme faisant partie des acaryotes. Ils changent de forme durant leur cycle, passant par deux stades : Une phase extracellulaire sous forme de particule virale.
Ce cours décrit le fonctionnement du système immunitaire humain et les bases immunologiques de la vaccination, de la transplantation, de l'immunothérapie, et de l'allergie. Il présente aussi le rôle d
The students acquire advanced level knowledge regarding the functioning of the (vertebrate) immune system. A strong focus is placed on the molecular mechanisms underlying innate and adaptive immune re
Pattern recognition pathways in innate immunity.
The course aims to teach students about approaches to study mechanisms of innate immune recognition of pathogens.
Ce cours décrit les mécanismes fondamentaux du système immunitaire. Ses connaissances seront ensuite utilisées pour mieux comprendre les bases immunologiques de la vaccination, de la transplantation,
Ce cours décrit les mécanismes fondamentaux du système immunitaire pour mieux comprendre les bases immunologiques dela vaccination, de la transplantation, de l’immunothérapie, de l'allergie et des mal
Recognition of pathogen-derived molecules through germline-encoded receptors is a fundamental principle of innate immunity. Pattern recognition receptors detect specific intracellular danger signals t
The use of tractable model organisms such as Drosophila melanogaster and the powerful genetic tools they offer has contributed significantly to recent advances in comprehension of innate immunity, not
EPFL2022
Uropathogenic Escherichia coli (UPEC) are the most common bacterial pathogens causing urinary tract infections (UTIs). Driven by the development of antibiotic resistant UPEC strains, UTIs have become