Concept

Politique au Kazakhstan

Résumé
thumb|200 px|Kassym-Jomart Tokaïev, président de la République du Kazakhstan La politique au Kazakhstan repose sur un modèle étatique de république semi-présidentielle dont le chef d'État est le président et le chef de gouvernement, le Premier ministre. Le régime du Kazakhstan demeure qualifié d'autoritaire. L'actuelle Constitution du Kazakhstan est adoptée par référendum national le , elle a alors remplacé la première Constitution du . Président de la République du Kazakhstan Le chef de l'État est actuellement le président Kassym-Jomart Tokaïev (élu après la démission de Noursoultan Nazarbaïev). Le chef du gouvernement est le Premier ministre Alikhan Smaïlov. Le Président de la République est seul à disposer des droits suivants : proposer des amendements à la Constitution ; nommer et destituer les membres du gouvernement ; dissoudre le Parlement ; proposer des référendums ; nommer et destituer les gouverneurs des régions (oblystar) et des villes d'Astana et d'Almaty. Le parlement du Kazakhstan est composé d'une chambre basse, le Mäjılıs, et d'une chambre haute, le Sénat. Le Mäjılıs est composé de 98 députés élus au suffrage universel, le scrutin est partiellement proportionnel. Le Sénat comporte 50 sièges, dont dix sénateurs sont directement nommés par le président de la République. Les autres sont élus par les grands électeurs des 14 oblystars et des trois villes à statut particulier (Almaty, Chymkent et Astana). Lors de son discours à la Nation de 2022, le président Tokaïev a annoncé une série de réformes allant dans le sens d'une démocratisation de la vie politique du pays. La réforme constitutionnelle doit limiter les prérogatives présidentielles et donner plus de poids au Parlement. La méthode d'élection des membres du Parlement (sénateurs et députés) doit évoluer pour aboutir à un parlement issu à 30% d'un scrutin majoritaire et à 70% de parlementaires élus à la proportionnelle. Tokaïev a également annoncé vouloir remettre en place la Cour constitutionnelle en lui donnant la possibilité d'être saisi par le Procureur général et le Commissaire aux droits de l'homme.
À propos de ce résultat
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.